Le Brésil bloque Telegram aprés la diffusion de messages néonazis
Le gouvernement Brésilien fait interdire l’outil de communication Russe Telegram aprés la diffusion de messages néonazis avant de se rétracter !
Telegram, dans la tourmente, au Brésil. Il y a quelques jours, des internautes et des groupes diffusaient des messages néonazis assumés sur la messagerie sécurisée Telegram. Bilan, le gouvernement brésilien va faire interdire l’outil de communication Russe sur son territoire. Motif ? Telegram n’a pas fourni aux autorités locales des informations sur les diffuseurs des messages malveillants.
Trois jours plus tard, le gouvernement Brésilien levait le blocage de la messagerie. L’injonction émise par la Cour fédérale de justice a été partiellement levée. Selon le juge, la suspension complète de Telegram dans tout le Brésil « ne reste pas raisonnable, compte tenu de son influence étendue dans tout le pays et de la liberté de communication de milliers de personnes« .
Une amende de 182 000 euros par jour !
Parallèlement, une amende journalière de 182 000 euros est maintenue à l’encontre de Telegram pour n’avoir pas fourni toutes les données relatives aux administrateurs et aux participants à des chaînes au contenu néonazi. Plus tôt, Pavel Durov, commentait le blocage de sa messagerie au Brésil « Telegram était techniquement incapable d’obtenir les données demandées.«
C’est la seconde fois qu’un blocage de Telegram se termine rapidement devant les tribunaux. En mars 2022, une cour de justice brésilien annulait une décision de blocage de Telegram. Il ne lui avait fallu que deux jours pour revenir sur la première décision.
Le fondateur de la messagerie a déclaré sur sa chaîne que la messagerie est parfois contrainte de quitter des marchés où les lois locales contredisent sa mission [liberté d’expression] ou imposent des exigences technologiquement irréalisables.
Pendant ce temps, ZATAZ a remarqué que Telegram avait fermé des services et les robots (bots) qui permettaient de blanchir de l’argent. Ils auraient été fermés à la demande des forces de l’ordre.