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Pirater l’iPhone de San Bernardino a coûté plus d’1 million de $
Posted On 22 Avr 2016
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Tag: bulk personal dataset, cghq, chiffrement, données, espionnage, fbi, fuite, infiltration, MI5, mi6, stockage
Le directeur du FBI, James Comey, confirme que le gouvernement a payé 1 million de dollars pour pirater l’iPhone de San Bernardino. « Cher, mais cela valait la peine » confirme le patron du bureau fédéral.
Piraté, pas piraté ! Autant dire que l’affaire de l’iPhone des tueurs de San Bernardino, présumés adeptes de la secte de Daesh/ISI, n’a pas fini de dire tout et son contraire. Le Federal Bureau of Investigation a versé plus de 1 million de dollars pour un outil de piratage qui aurait réussi à pénétrer l’iPhone d’un des tireurs de San Bernardino, en Californie. Le chef de l’agence fédérale, James Comey, a déclaré jeudi 21 avril, lors du Forum de sécurité Aspen de Londres, que le gouvernement a payé pour une solution de « hack » efficace. Il n’a pas donné le chiffre exact.
Pirater l’iPhone
Il a déclaré, cependant, que le montant était beaucoup plus que son salaire… qui lui sera versé lors des sept prochaines années de son mandant de patron du FBI. Bref, plus de 1 million de dollars. Son salaire annuel est connu, environ 180.000 dollars par an, soit 1,26 million de dollars sur les sept prochaines années. « Le gouvernement a payé beaucoup plus […] Mais ça en valait la peine. » termine le malin communiquant. Qu’est ce qui valait la peine ? La communication autour de cette action auprès des élus (Vont-ils voter une loi réclamée par le FBI imposant aux constructeurs d’ordinateurs, téléphones, tablettes… d’ouvrir un accès aux autorités ?) Pirater l’iPhone ? Est-ce un moyen de passer un message aux terroristes, dealers… « Changez vos méthodes, revenez aux vieilles techniques, les nouvelles technologies ne sont pas sûres« . Bref, la Crypto wars, guerre du chiffrement, continue sa route.
Pour rappel, on nous a d’abord expliqué que le hack était impossible ; puis qu’il était possible via le fondateur de l’antivirus éponyme, McAfee ; puis une entreprise Israélienne ; puis une multinationale japonaise ; puis que ce n’était pas cette PME, ni le Nippon. Maintenant, il s’agit d’un inconnu à la méthode efficace payé à grands coups de dollars. Bref, jouer sur l’émotion, encore, et noyer le poisson, toujours.
Prism, Tempora, Fairview, Evilolive, Keyscore…