Le Wall Street journal et Rue89 attaqués
Des pirates informatiques ont pris pour cible, voilà quelques jours, le prestigieux journal économique The Wall Street Journal et le site français d’information, rue89.
Dans le cas du Wall Street Journal, quelques jours avant l’annonce de la « découverte » du piratage de plusieurs centaines de millions de mots de passe, le pirate proposait un chantage simple. De l’argent contre la non diffusion de données qu’il avait réussi à collecter dans les serveurs du journal économique. C’est l’espace infographie du journal qui a été ciblé. Le pirate, qui a annoncé cette « vente flash » sur Twitter a proposé des informations permettant de modifier des articles, d’en ajouter des nouveaux ou encore de supprimer des comptes d’utilisateurs. D’après des sources de la rédaction de zataz.com, l’infiltration d’un cheval de Troie dans des ordinateurs internes aurait donné l’occasion de mettre la main sur des identifiants de connexion de certains employés du journal.
Pendant ce temps…
Le site d’information Rue89 a annoncé un dépôt de plainte contre X après plusieurs attaques lancées par un hacktiviste israélien reprochant aux média, ainsi qu’à certains rappeurs et politiques, de désinformer le publique au sujet de l’offensive militaire lancée par Israël contre Gaza. Rue89 aurait subit plusieurs attaques d’un internaute qui se présente comme un hacker franco-israélien. La plainte stipule une entrave à la liberté d’expression. Le Monde indique qu’elle sera complétée après les nouvelles attaques survenues mardi soir et mercredi matin. Des tentatives de blocage via des DDoS. Rue89 parle d’attaque « de nature fasciste ». Un terme fort qui peut s’expliquer par la nature et le but des malveillances : détruire la liberté d’expression par la violence au nom de la supériorité d’une nation. L’internaute, qui serait basé en Israël, a tenté de bloquer un article le concernant, indiquant sur Twitter que ce dernier n’était que mensonge. Le pirate, dans l’une de ses actions, a appelé les parents du journaliste pour leur indiquer que leur garçon était « décédé ».