Les hacktivistes de Cyber-Berkut dénoncent une manipulation américaine en Ukraine
Les hacktivistes du groupe Cyber-Berkut n’avaient plus fait parler d’eux depuis un petit moment. Les hackers Ukrainiens refont surface en dévoilant une présumée tentative américaine de manipuler l’opinion Ukrainienne.
Mars 2014, un mystérieux groupe de pirates informatiques du nom de Cyber-Berkut apparait sur la toile. Ils vont attaquer une série de serveurs Internet appartenant à l’OTAN à grand coups de DDoS. objectif, protester de la présence de l’OTAN en Ukraine. A l’époque, ces hacktivistes parlaient de l’OTAN comme une armée d’occupants. A l’époque, il dénonçait la mise en place d’un groupe d’étudiants baptisé Kibersotnia. Des étudiants qui étaient, selon CyberBerkut, à la solde des ennemis de Moscou et de l’Ukraine.
DDoS attack on some #NATO sites ongoing but most services restored. Integrity of NATO data &systems not affected. We continue working on it
— Oana Lungescu (@NATOpress) March 16, 2014
Un an et deux mois plus tard, retour sur le devant de la scène de Cyber Berkut. Cette fois, l’étrange groupe anonyme parle d’un projet américain qui aurait pour mission de manipuler l’opinion publique dans la région de Donbass. Ici aussi, les cyber manifestants parlent d’une manipulation en faveur de Kiev. En 2015, l’OTAN serait encore la grande instigatrice d’une désinformation à l’encontre de la Russie indiquent les pro-Russes de Cyber-Berkut. L’OTAN mettrait en place une station radio. « L’objectif est de créer une station de radio qui diffusera des informations en faveur de Kiev » semble savoir Cyber-Berkut. L’OTAN aurait aussi le projet de diffuser des récepteurs radios qui permettraient d’écouter la diffusion de cette nouvelle émission FM.
Взломана почта руководителя #СЦКК.#США замалчивают нарушения Киевом Минских соглашенийhttp://t.co/uLQc1qDc8N #Украина pic.twitter.com/akXCYU19sR
— КиберБеркут (@cyberberkut2) June 4, 2015
Cyber Berkut (ou Berkout) reprend le nom de la police antiémeute de l’ex-président Viktor Ianoukovitch. Une sombre police qui avait réprimé par la force les manifestations de Kiev, sur la place Maïdan. (Sputnick)