Les pirates de la planéte vont-ils tous finir en prison aux USA ?
Un amendement au projet de loi CISA, dédié à la cybersécurité, annonce vouloir permettre aux tribunaux américains de poursuivre un pirate informatique étranger, même si ce dernier a attaqué un serveur hors des Etats-Unis !
Un amendement au projet de loi controversé Cybersecurity Information Sharing Act (CISA) annonce permettre, si l’amendement est accepté, aux tribunaux américains de poursuivre et d’emprisonner des ressortissants étrangers, même si les crimes informatiques qu’ils ont commis ont visé des serveurs étrangers, et installés hors sol américain.
Le principal objectif de l’amendement proposé par Sheldon Whitehouse, sénateur démocrate de Rhode Island, est d’accroître le champs d’actions de la justice US pour poursuivre des crimes informatiques commis à l’étranger. L’amendement indique que le pirate, un Français par exemple, ayant attaqué un serveur en Espagne, contenant des informations de ressortissants américains, sera aussi passible d’une peine de prison aux États-Unis. Bref, peu importe la situation géographique du pirate et du serveur qu’il attaquera. Si ce dernier touche à des informations appartenant à des entreprises américaines, peu importe où il se trouve, il goûtera à une geôle fédérale de l’Oncle Sam. Autant dire qu’il va falloir pousser les murs dans les prisons américaines !
L’objectif déclaré de la Cisa est de créer un système permettant à toutes entreprises privées d’enregistrer numériquement le comportement des consommateurs afin de créer des « indicateurs de menaces cyber » qui seront communiqués au ministère de la Sécurité intérieure.
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