Les USA attaquent en justice 5 pirates chinois
Une première pour l’Oncle Sam. Le ministère de la Justice a déclaré qu’il attaquait en justice cinq membres de l’armée chinoise pour le piratage de plusieurs entreprises américaines.
Pour la première fois, une action judiciaire de l’Oncle Sam est lancée contre de présumés employés d’un gouvernement étranger ayant utilisé l’informatique dans des actes de piratage informatique. Un militaire anonyme a déclaré à NBC que les accusés « agissaient à partir d’installations militaires pour commettre des actes de cyber espionnage contre des entreprises américaines. » Pour le Bureau en charge des questions de contre-espionnage (Office of the National Counterintelligence Executive) les pirates chinois sont les auteurs les plus actifs et persistants dans le monde de l’espionnage économique.
Inintéressante information au moment ou la Nationale Security Agency (NSA), les grandes oreilles américaines, est accusée, une nouvelle fois, d’avoir pénétré les réseaux d’un géant chinois des télécommunications, Huawei Technologies. Le géant chinois avait été « visité » afin de trouver des traces de son implication dans des activités d’espionnage à destination de Pékin. Pour rappel, Huawei a été montré du doigt, voilà quelques semaines, accusé d’avoir caché des backdoors, des portes cachées, dans de nombreux routeurs et autres matériels vendus dans le monde. Après la divulgation de ces faits, d’abord rapporté par le New York Times et Der Spiegel, la Chine a demandé l’arrêt de toute activité d’espionnage à l’encontre de Huawei et à demandé publiquement des explications aux Américains.
Des centrales nucléaire visées
Le procureur général Eric Holder a annoncé d’autres détails, dans les prochains jours, sur cette action judiciaire. Au moins quatre centrales nucléaire, des usines métallurgiques et énergétiques seraient concernées par ces « visites » de présumés pirates chinois. Les pirates concernés auraient fait parti de l’unité 61398 de l’Armée de Libération du Peuple (basées à Shanghai). Dans les données volées, des informations sensibles sur la conception de centrales nucléaires, ou encore le coût d’un panneau solaire. Bref, des pirates écolos… ou pas !