LockBit n’est pas le seul pirate à loucher sur la santé
La diffusion de données volées à un Centre Hospitalier français par les hackers du groupe LockBit ne doit pas faire oublier les cas de piratages qui restent encore invisibles des patients et des établissements. Exemples !
Un week-end compliqué pour le Centre Hospitalier de Corbeil-Essonnes, que se soit pour les équipes et les usagers. Les pirates du groupes LockBit 3.0 ont malheureusement tenu parole et diffusé des données internes qu’ils ont dérobés lors de leur infiltration malveillante, fin août 2022.
Après avoir réclamé 10 millions de dollars, puis 1 million, aujourd’hui, ils affichent dans leur menace 1 million pour détruire les fichiers, 1 million pour les rendre.
Cette malveillance numérique orchestrée par ces terroristes 2.0 ne doivent pas faire oublier les autres cas, ceux qui ne sont pas encore connus, ou qui ne le seront jamais en raison de la discrétion des pirates ou du mutisme des entreprises impactées.
Voici des cas repérés par le Service Veille ZATAZ. Ils concernent trois établissements de santé.
Le Premier cas est signé du groupe de rançonnage Stormous. Ils se sont attaqués à une entreprise pharmacologiques. Données diffusées.
Le Second exemple impacte le Thailand Departement of Medical Service (Ministère de la Santé de ce pays asiatique). Le pirate propose la base de données, avec les informations personnelles de patients, pour 120$. Il offre, pour 80$ de plus, un accès au serveur !
Troisième « offre » de hackers malveillants : 360 000 dossiers appartenant à des équipes de santé d’hôpitaux américains. Le pirate propose, pour un prix que je tairais, l’ensemble des moyens de contacts allant du téléphone à l’adresse physique, en passant par le courriel personnel et l’adresse physique.