L’université du Michigan prise en otage
Les pirates opérateurs de NetWalker annoncent la prise d’otage de fichiers volés à l’université du Michigan. Budgets, documents internes et pièces d’identité dans les mains des malveillants.
L’Université de l’État du Michigan est l’une des 100 meilleures universités de recherche au monde. Fondée en 1855, cette ville dans la ville accueille chaque année des milliers d’étudiants venus des quatre coins du globe. J’ai trois connaissances, 1 Français et deux Québécois, qui sont passés par les pupitres de cette institution.
Les pirates informatiques cachés derrière le ransomware NetWalker viennent d’annoncer, le 26 mai, la prise en otage de plusieurs machines de l’administration de l’université. Des dizaines de dossiers, des milliers de documents ont été exfiltrés par le black hat.
Les malveillants ont commencé à diffuser quelques documents « preuves » comme des captures écrans des dossiers volés. Des factures et documents administratifs privés et personnels (factures, passeport) ont été mis en ligne dans un site caché dans le darknet. Les pirates indiquent qu’ils laissent 6 jours à l’université pour payer le silence des pirates. La direction de l’école n’a pour le moment fait aucun commentaire, ni communication sur le sujet !
À noter qu’ils ont diffusé ce 27 mai, les données de la ville Autrichienne de Weiz. Les documents étaient cachés dans un espace de stockage ouvert chez l’hébergeur cloud Mega.nz. Quelques minutes après la diffusion, l’espace nuagique était fermé. Autant dire que les personnes en charge de faire taire ce chantage n’ont pas du beaucoup dormir pour être présent à la fin du compte à rebours et alerter, dans la foulée, Méga.
En mai, ce même groupe de malfaisants annoncé un chantage numérique à l’encontre de la société Bolloré. Le compte à rebours indiquait, au moment de l’écriture de cette brève, 2 jours et 22 heures. Six autres entreprises, dont une autre françaises, sont sous la menace des pirates.