Mark Zuckerberg - biographie

Mark Zuckerberg – biographie : La première enquête fouillée sur le boss de Facebook

Mark Zuckerberg – biographie – Facebook sait tout sur nous. Avec le nouveau livre de Daniel Ichbiah, vous saurez tout sur le patron du plus important réseau social du monde. ZATAZ a rencontré l’auteur d’un livre qui pourrait finir sous votre sapin Noël.

Daniel Ichbiah, s’il fallait le définir, est un dinosaure du numérique. Je vais d’entrée de jeu vous dire la vérité, je connais cet auteur depuis… des siècles ! Il est né avec une plume à la main, et depuis, il écrit. Spécialisation, le high-tech. Il a réalisé plusieurs biographies majeures. La première a été sur Bill Gates. Éditée dans une quinzaine de pays. On lui doit aussi « La Saga des Jeux Vidéo », devenu un livre presque culte. Autre bio marquante, « Les 4 vies de Steve Jobs », sorti du vivant de Steve et a été n°1 en France. Pour les musicos, il a aussi écrit sur le groupe Téléphone et les Rolling Stones. Aujourd’hui, il sort « Mark Zuckerberg – biographie« . ZATAZ lui a posé quelques questions sur ce milliardaire qui n’aimait pas l’argent !

ZATAZ : Pourquoi écrire sur Zuckerberg ?

Daniel Ichbiah : C’est un agent qui œuvre pour les éditions de La Martinière qui m’a contacté à la rentrée 2017. Et en fait, j’ai commencé par dire non. Ça pourrait paraître étrange, mais je pressentais que cela allait être très difficile. L’agent a fortement insisté et j’ai donc fini par céder. Et comme je le pressentais, cela a été super difficile. Où est le souci ? J’ai démarré le journalisme en 1986 et j’ai donc connu une époque où l’on pouvait aisément croiser Bill Gates, Steve Jobs, les gens comme Michael Dell ou encore les grands créateurs de jeu vidéo comme Shigeru Myiamoto sur des salons, des fêtes, des conférences de presse. On pouvait très facilement discuter avec eux. Depuis l’avènement des sociétés de l’ère Internet, tout a changé. Ce sont des sociétés qui n’ont pas besoin des médias et qui se protègent, à tort ou à raison, de l’extérieur. J’ai découvert ce nouvel ordre des choses en 2006 quand un éditeur m’a demandé d’écrire une histoire de Google. Impossible d’interview Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs. C’est tout juste si l’attaché de presse ne s’est pas moqué de ma requête. Une quinzaine d’années plus tard, cela ne s’est pas arrangé. Facebook est fermé aux visites de l’extérieur, seuls quelques rares médias sont autorisés à venir filmer selon un itinéraire suivi, pour relayer une bonne parole formatée.
Que me restait-il alors ? Des témoignages d’anciens employés ou des gens qui ont côtoyé Zuckerberg. Il faut faire avec…

Facebook est le réseau social le plus décrié au monde… et le plus utilisé. Comment expliquez-vous ce paradigme ?

Ce ne sont pas forcément les mêmes personnes qui le décrient et qui l’utilisent. Je m’explique. Les grands médias ont pris l’habitude, notamment depuis l’affaire Cambridge Analytica, de tomber à bras raccourcis sur Zuckerberg pour des raisons d’abus de vie privée – ce n’est pas aussi simple que cela et je vais y revenir. Mais le commun des mortels, celui qui utilise Facebook le matin veut avant tout avoir des nouvelles de sa cousine Ruth, de son pote Bob, de sa maman Eugénie… Ils n’utilisent Facebook pour faire plaisir à Zuckerberg mais pour se connecter à leur ‘tribu’. Et aussi pour briller, de façon éphémère, auprès de cette tribu. Pour ce qui des abus de la vie privée, l’affaire Cambridge Analytica explique bien où est le problème. Cette société britannique a proposé un test de personnalité sous la forme d’une app. Par la suite, ils ont exploité ces données à des fins politiques afin de favoriser l’élection de Donald Trump. C’est donc un acte frauduleux puisqu’il ne correspondait pas à l’intention initiale affichée – un test de personnalité. De plus, lorsque les gens ont chargé l’app, ils ont validé une case sans réellement faire attention à ce qu’ils acceptaient. Et ce qu’ils acceptaient, c’est que Cambridge Analytica aille également analyser les informations de leurs amis ! Au final plus de 47 millions de profils ont pu servir à orienter l’élection américaine dans le sens de Donald Trump ! Donc, Facebook n’est pas directement responsable. Zuckerberg a pris acte de la chose car il n’a pas mis en place les garde-fous à même d’empêcher un tel abus. Cela a dû être d’autant plus terrible pour lui qu’il se trouve qu’il est un opposant farouche à Donald Trump. Diamétralement opposé. Mais les utilisateurs – nous-mêmes – sommes également en partie responsables car le plus souvent, lorsque nous validons une application, nous ne faisons pas attention aux clauses que nous acceptons nous-mêmes.

L’homme zuckerberg, vous le définiriez comment ?

Il est très complexe à analyser. C’est un surdoué, aucun doute possible là-dessus, mais avec des caractéristiques surprenantes de la part d’une personne qui a autant de pouvoir.
Zuckerberg n’est pas intéressé par l’argent et le mode de vie qui va avec. Il veut rester un individu simple, pouvoir organiser des barbecues avec ses potes et s’amuser comme au temps de l’université, s’habiller cool, ne jamais faire sentir à aucun moment qu’il est le boss. Son épouse partage ce même désintérêt par rapport au faste, au luxe et tout ce qui va avec, donc sur ce point ils s’entendent à merveille. Mark Zuckerberg sait qu’il va entrer dans l’Histoire, et il veut laisser une trace positive de son passage. Il aimerait qu’on l’assimile à des gens comme Gandhi, dont nous admirons le parcours. Des gens comme Nelson Mandela. Ou encore John F. Kennedy en matière de politique, qui a donné les droits civiques à la population noire. Donc, Zuckerberg est comme obsédé par la volonté de faire des choses positives pour sa planète, pour sa génération. La Fondation qu’il a mis en place a des objectifs presque hallucinants. Il rêve d’éliminer toutes les maladies existantes grâce à une analyse poussée de l’ADN : les maladies seraient détectées avant même de se produire et contrecarrés. C’est un objectif pharaonique et rien ne dit qu’il y parviendra, mais ça donne la mesure de son ambition humanitaire. Dans un même ordre d’idée, il entend léguer 99 % de sa fortune à des œuvres humanitaires…

Aujourd’hui, qui dirige vraiment FB ? Zuckerberg ne semble plus vraiment maître de « son » monstre.

Oui, c’est ce qu’a mis en lumière l’affaire Cambridge Analytica. Nous avons une situation similaire au Frankestein de Mary Shelley : la créature échappe à son créateur… C’est un peu inévitable quand on a 2,3 milliards d’utilisateurs. Comment peut-on contrôler autant de communications qui ont lieu en temps réel. C’est une tâche titanesque, d’autant que Zuckerberg ne dispose pas d’un modèle sur lequel il pourrait s’appuyer : les règles du jeu, il les découvre au jour au jour, comme la plupart d’entre nous. Par définition, les choses se passent rarement comme on l’avait prévu dès lors qu’un grand nombre d’individus sont concernés. En 1997, les universités américaines se sont équipées de connexions haut débit afin que les étudiants puissent disposer du meilleur environnement Internet pour leurs recherches, leurs devoirs. Et qu’est ce qui s’est passé dans la pratique : l’essentiel de ces connexions a servi au partage de chansons en MP3. C’est à ce genre de phénomène que Zuckerberg est confronté. Un exemple : au siège européen de Facebook à Dublin en Irlande, il y a tout un étage qu’il est absolument impossible de visiter. Là, un bon millier d’employés passent leur journée à filtrer le contenu de Facebook, à empêcher que certaines vidéos au contenu douteux ne soient diffusées, à empêcher la propagation excessive de fake news… Il est évident qu’il n’y arrivent pas mais on peut imaginer la difficulté de ce travail.

En 2007, vous aviez écrit « Comment Google mangera le monde. » 10 ans plus tard, Facebook ne risque-t-il pas de manger Google et le monde ?

Non, Google demeure très largement leader sur le Net, même si on ne s’en rend pas toujours compte. Cela est dû au fait que sur Google, de plus en plus, les gens posent des questions ou l’équivalent de questions : « Où est ce que je peux trouver un bon restaurant sushi à Montréal ? » ; « Combien ça coûte d’installer des panneaux solaires ? » ; « Vol Toulouse New York pas cher ». Et Google est devenu supérieurement intelligent en la matière. Il a aussi l’avantage d’être le premier écran que les gens voient lorsqu’ils chargent un navigateur Web. C’est même hallucinant : il y a plus d’un milliard de sites Web, mais pour la plupart des gens, un seul point d’entrée. Un peu comme si on avait des millions de stations de train mais que tout le monde entrait par une même gare ! D’ailleurs, le réflexe de beaucoup de gens pour aller sur Facebook, c’est de taper ‘Facebook’ dans Google ! Donc, Google demeure le n°1 car la recherche d’informations demeure la préoccupation principale de l’internaute.

En réalité, si l’on regarde ce qui s’est passé depuis 1995, on voit qu’à l’époque, il y avait des géants comme Microsoft ou IBM, qui semblaient inexpugnables. L’arrivée du Web a ouvert une fenêtre pour de nouvelles boîtes. Elles ont été des dizaines de milliers sur la ligne de départ. A l’arrivée, seul un tout petit nombre a survécu. La plupart ont mordu la poussière, notamment en 2000 et 2001 après le krach boursier.

Toutefois, un certain nombre de boîtes ont survécu. Dans le lot il y a Google, Amazon et Facebook – même si cette dernière a démarré en 2004 – qui non seulement ont survécu mais sont devenues des empires allant jusqu’à détrôner Microsoft, ce qui aurait semblé impensable au début du millénaire. Il faut bien comprendre une chose : rien ne leur a été épargné. Microsoft a longtemps cru qu’elle ne ferait qu’une bouchée de Google. Amazon a dû affronter des géants comme Wal-Mart ou Barnes & Noble, qu’il a fini par vaincre. Zuckerberg, pour sa part, a su résister à la tentation : des géants comme MTV ou Yahoo! ont fait des offres de rachat plantureuses et il a eu le cran de dire non, quitte à fâcher ses investisseurs et ses cadres… Et Google, une fois devenu un géant, a tenté de déstabiliser Facebook avec son propre réseau social, Google+. Tout cela donc, ce sont des histoires de parcours qui n’ont pas été de longs fleuves tranquilles…

Vous dites de Zuckerberg qu’il est un vrai philanthrope. Tout savoir sur ses membres à pour mission de les aider ?

Ce sont deux aspects parallèles. Il y a deux Zuckerberg. Le premier c’est le patron de Facebook. A la base, il n’aime pas la publicité, au départ, il est mal à l’aise avec. Il accepte juste qu’il y a de la publicité dans une colonne sur la droite et il s’en excuse auprès des utilisateurs. Seulement voilà. Au fil des années, il doit bien se rendre compte : les utilisateurs de Facebook déposent une quantité d’informations incroyable sur eux-mêmes. L’album, film, type de vêtements qu’ils ont adoré et recommandent à leurs amis. Le livre qu’ils viennent d’acheter. Ils laissent transparaître au fil de leurs discussions quelle est leur orientation politique. Certains indiquent quelle est leur religion, leur statut au niveau sentimental…

Zuckerberg a peu à peu réalisé qu’il y avait une manne inimaginable pour les publicitaires. Il l’a vu dès 2007 et dès lors, Facebook a peu à peu ‘dérivé’. Zuckerberg vous dirait que ce ne sont pas vos données personnelles qui l’intéressent. C’est votre profil sociologique aux yeux d’un publicitaire.

Imaginons que je veuille faire la pub d’un type de vêtement plutôt cool, à même de plaire aux amateurs de musique folk, de nourriture vegan, de films d’auteur… Facebook va permettre de cibler ce public de manière extrêmement précise. Ce sont ces gens là qui verront la publicité et non les autres. Donc, pour les publicitaires, c’est une aubaine sans précédent, la garantie qu’ils vont toucher le bon public.

Et donc, au fil des années, Facebook amasse de plus en plus de données personnelles sur chacun de nous. Et fait des analyses poussées. Aux USA, ils se sont même rendus compte que les électeurs conservateurs et les électeurs démocrates n’écoutaient pas le même type de musique !

L’autre aspect de Zuckerberg, c’est l’homme qui veut marquer l’Histoire et apparaître comme un bienfaiteur de l’humanité. Et qui donc, est lui-même contrit lorsqu’il s’avère que Facebook sert à des fins abusives ou du moins, qu’il juge abusives, comme dans le cas de l’élection de Donald Trump, dans la mesure où il a une sensibilité totalement opposée à ce dernier.

Tout le monde a voulu racheter Facebook (Yahoo!, Microsoft, …). Zuckerberg a toujours réfusé. Il a eu du flaire ? de la chance ?

C’est un peu ce que nous avons vu plus haut. Zuckerberg n’est pas attiré par le mode de vie des gens riches. Il a eu très tôt une sorte d’intuition qu’il avait beaucoup à y perdre. Une sorte de sagesse surprenante pour quelqu’un qui n’avait que 22 ans quand Yahoo! a proposé 1 milliard de dollars pour racheter sa start-up, qui n’existait que depuis 2 ans !

Dans la dernière édition d’un autre livre que j’ai écrit, La Saga des Jeux Vidéo, il y a un joli contre exemple de cela. Markus Perrson, celui que les joueurs connaissent sous le nom de ‘Notch’ est le créateur de Minecraft. Il a longtemps vécu en mode ‘Zuckerberg’, c’est-à-dire le boss ultra cool, content de programmer en compagnie de ses potes un jeu dont le succès grandissait de jour en jour. Il avait une copine, Elin, une fille toute simple, qui l’aimait pour ce qu’il était.

Et puis, un jour en 2012, Notch a cédé à la tentation. Microsoft a proposé 2 milliards de dollars pour racheter Minecraft. Il a accepté et cela a fortement choqué ses compagnons des débuts.
Un an plus tard, Notch a commencé à dire publiquement qu’en agissant ainsi, il avait acquis la richesse et perdu une certaine forme de bonheur. Il s’était offert une demeure de star à Beverley Hills, une réplique de la moto de James Dean, il organisait de nombreuses fêtes auxquelles assistaient des célébrités comme Selena Gomez ou Tony Hawk. Et dans les faits, il confessait qu’il ne s’était jamais senti aussi isolé. Elin l’avait quitté, car elle ne supportait pas ce mode de vie artificiel. Il avait le blues…

Donc, Zuckerberg a eu très tôt, une forme de sagesse à cet égard. Comme s’il pressentait qu’il n’avait pas grand-chose à gagner dans une vie de milliardaire. Et c’est une des raisons pour lesquelles il compte distribuer 99 % de sa fortune.

Donc, il est loin d’être parfait, il a commis bien des erreurs et Cambridge Analytica n’est que la partie émergée d’un iceberg qui s’est formé dès la fin de la première décennie. Toujours est-il qu’il a des caractéristiques surprenantes pour un leader, notamment ce souci de reconnaître ses erreurs et de vouloir y remédier. Mine de rien, c’est une caractéristique qu’avait Bill Gates et qui a pu expliquer une partie du succès de Microsoft : cette volonté de corriger ses erreurs plutôt que s’y accrocher. Cette obstination est ce qui a d’abord perdu Steve Jobs en 1984. Lorsqu’il est revenu chez Apple en 1996, il avait appris à mettre de l’eau dans son vin. Concernant Zuckerberg, j’ai dans le livre des témoignages de gens qui racontent comment il était initialement un patron médiocre, blessant, imbu de sa personne. Et il a suffi que la responsable du personnel, Robin, mette l’accent sur ces défauts, pour qu’il consente à les corriger. Du coup, les anciens employés de Facebook se montrent généralement élogieux à son égard alors qu’ils auraient aisément pu se lâcher.

Les années à venir vont donc être cruciales pour Zuckerberg : parviendra-t-il à corriger les abus de Facebook ? Il s’y est engagé, et à mon sens, dans la mesure où il se rêve d’un destin à grande échelle, il va s’y atteler. Je crois qu’il doit très mal vivre le désaveu qu’il a subi depuis l’affaire Cambridge Analytica. Disons-le aussi : il a pris pour les autres, car Yahoo!, Google ou Twitter ne sont pas plus ‘blanc neige’ que Facebook…

« Mark Zuckerberg – biographie » de Daniel Ichbiah. Edition de La Martinière. 19€.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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  1. Ichbiah Reply

    Hello Damien,
    Juste un rectificatif, presque rien c’est en 2012 que Microsoft a racheté Minecraft.
    Amicalement
    Daniel

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