Meurtre par Internet, Europol tir le premier
La police Européenne, Europol, s’inquiète dans son dernier rapport d’une probable possibilité de meurtre à partir d’Internet.
Le nouveau rapport annuel d’Europol, la police Européenne, vient d’être mis en ligne. Ce dernier revient sur une année d’expertise liée au cybercrime. Pour l’agence européenne, les 2,5 milliards d’internautes et les 10 milliards d’objets connectés vont finir pour se confronter, un jour ou l’autre, au crime organisé.
L’Internet of Everything pourrait même créer des crimes que nous pourrions pu penser comme étant de la science-fiction : tuer en mode 2.0. Le chantage, l’extorsion et le vol de données, Europol y voit aussi une évolution inquiétante. Il suffit de lire zataz.com depuis 19 ans pour se rendre compte de cette malsaine évolution. Europol, qui a repris un rapport américain réalisé par un éditeur d’antivirus, annonce clairement que nous serions aux portes des premiers meurtres via l’Internet et les objets connectés. Les implantations cardiaques sont montrées du doigt, surtout celles avec une connexion sans fil. Une option afin de régler le matériel à distance.
Europol indique aussi que les industriels ne sont pas prêts en ce qui concerne la sécurité informatique. Il suffit de revenir sur le cas des prises USB ou encore du manque de sécurité des connexions sans fil. Europol, même si ce n’est pas son secteur de veille, s’alarme aussi de la sécurité visant les infrastructures critiques comme l’énergie, les transports, le traitement de l’eau. « Les effets en cascade sont à prendre très au sérieux, souligne le rapport. Cela est particulièrement vrai pour le secteur de l’énergie, car il supporte d’autres infrastructures critiques, telles que les transports, la santé et les TIC. » Les attaques à l’encontre des systèmes de contrôle industriels SCADA sont, une fois de plus, montrées du doigt. L’impact potentiel de la criminalité organisée et financé par un Etat ou des cyber-attaques orchestrées par des groupes terroristes ou extrémistes dans ce domaine serait important selon Europol.
Du côté des autres inquiétudes d’Europol, le social engineering et les attaques phishing. Pour l’entité judiciaire européenne, la communication, y compris via les médias sociaux, est une évidence afin d’alerter la population sur les menaces les plus récentes. « Cela permettra non seulement la diffusion rapide de l’information, mais aussi l’interaction avec le public ». Amen !