Moscou a du mal à gérer ses propres policiers pirates
Des mesures viennent d’être prises en Russie après la découverte de policiers commercialisant des données personnelles tirées des bases de données de leur service !
Je vous expliquais, en 2021 et 2022, comment j’avais découvert des blackmarket russophones capables de fournir des informations très précises sur n’importe quel individu passé par les mains d’un policier russe. A l’époque, j’avais découvert que pour quelques dollars, il était possible de récupérer toutes les informations d’une personne.
Selon une source que j’ai repéré dans un espace pirate infiltré, des mesures restrictives ont été mises en place pour la police à Moscou à la suite de l’affaire des « fuites ».
Il y a quelques semaines, nous apprenions qu’un important chef de la police locale avait touché, des mains d’un groupe de pirates informatiques, pas moins de 24 millions de dollars de pot de vin.
Selon une source que j’ai repéré dans un espace pirate infiltré, des mesures restrictives ont été mises en place pour la police à Moscou à la suite de l’affaire des « fuites ».
Désormais, chaque agent doit consigner dans un journal spécial toutes les actions qu’il effectue dans les bases de données du service. Des vérifications de conformité entre les versions papier et électronique de l’historique des requêtes des policiers sont prévues dans un proche avenir. De plus, de nombreux agents opérationnels ont vu leur accès restreint à divers outils nécessaires à leur travail.
Les restrictions sont particulièrement strictes dans le district central de la capitale. Sur le marché noir, les prix des informations provenant des bases de données du ministère de l’Intérieur ont presque doublé en raison de ces nouvelles restrictions.
Cependant, tôt ou tard, tout cela sera négligé, et ils retrouveront l’accès aux ressources, comme cela s’est déjà produit par le passé.