Nouveaux groupes pirates opérateurs de ransomware
Alors que nous aurions pu penser que de nombreux groupes opérateurs de ransomware avaient tiré leur révérence, les voici de retour avec de nouveaux « collègues ».
Durant dix jours, le groupe de pirates informatiques, opérateurs de ransomware, Egregor, avait totalement disparu de la circulation. Plus de sites web et darkweb (il en possède plus de 5) ; plus aucunes news dans certains espaces privés de discussion.
Mercredi 13 janvier, retour du plus important groupe de voyous 2.0. Pour rappel, il affichait, avant leur étonnante disparition plus de 210 victimes d’un chantage numérique.
Depuis mercredi, Egregor est donc de retour avec un message qui leur est très personnel : « Malgré vos espoirs, nous sommes à nouveau avec vous ». Un message comme un pied de nez à tous ceux qui pensaient le groupe mort, moi le premier.
Seulement, petit bémol et étonnement. Il ne reste plus qu’un seul site accessible aux couleurs d’Egregor. Les autres, en .onion, obligeant de passer par TOR pour être visités, ne sont plus accessibles. J’avoue que cela à de quoi étonner car plus facile à remonter.
Pas de nouvelles victimes, et il en manque une vingtaine par rapport à la fin décembre, avant cette disparition qu’ils n’ont pas expliqué.
Baruk / Babuk: les pirates anti LGBT
Pendant ce temps, trois nouveaux groupes viennent de sortir de l’ombre numérique. L’un d’eux se prénomme, BaRuk / Babuk.
Toujours le même baratin d’escroc du web « Notre logiciel spécialisé non malveillant a été créé dans le but de montrer les problèmes de sécurité au sein des réseaux d’entreprise. » a pu lire ZATAZ. Les membres de ce groupe de malveillants expliquent ne pas être un criminels mais « Nous sommes une sorte de cyberpunks, nous testons au hasard la sécurité des réseaux d’entreprise et en cas de pénétration, nous demandons de l’argent, et nous publions les informations sur les menaces et les vulnérabilités que nous avons trouvées si l’entreprise ne veut pas payer« .
La première victime, le 14 janvier 2021, l’un des plus gros fournisseur américain d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques, BOCA Group. Toutes les données exfiltrées ont été diffusées par les pirates. « Nous n’auditons pas les hôpitaux, sauf les cliniques plastiques et dentaires privées ; les associations à but non lucratif, sauf les fondations qui aident les LGBT et BLM ; les écoles (sauf les grandes universités) et les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 4 millions de dollars« . Le 15 janvier, c’est la société suédoise Alentec de finir dans les griffes de ces « jeunes » pirates.
Les pirates expliquent récupérer leurs informations sur des sites tels que ZoomInfo. « Notre audit n’est pas la pire chose qui puisse arriver à votre entreprise, mais réfléchissez à deux fois, payez, au risque de mettre en danger la vie des gens peut-être…«
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