La NSA dit ne pas cacher sa gestion des 0Day
La National Security Agency, la NSA, a indiqué ne pas tricher, ni cacher la moindre information sur son exploitation de 0day, des failles informatiques non publiques.
Jeudi 18 février, la National Security Agency, la NSA, s’est défendue de cacher les moindres détails clés de son processus d’utilisation de 0Day, des failles informatiques pirates non publiques. La NSA serait totalement transparente dans ses décisions d’exploitation ou de divulgation des failles de sécurité de logiciels qui rendent les systèmes vulnérables aux actions malveillantes pirates.
Une réponse à la suite de la plainte [en 2014] de l’Electronic Frontier Foundation. L’EFF avait poursuivi l’agence nationale de la sécurité américaine qui refuse de fournir des informations sur sa gestion des 0days. Une plainte déposée après les révélations liées à l’utilisation de la faille heartbleed, pendant deux ans, par les grandes oreilles américaines. Heartbleed touchait environ deux tiers des sites Web de part le monde [de nombreux serveurs sont encore faillibles, NDR].
La NSA a donné son avis après les commentaires du juge Richard Seeborg. Ce dernier a indiqué qu’il avait examiné les déclarations présentées par les responsables du renseignement et a été « convaincu » que la plupart des informations non diffusées par la NSA était une « censure » justifiée.
Fin janvier, le patron des hackers de la NSA, Rob Joyce, a expliqué en conclusion de la conférence américaine Enigma comment ses hommes agissaient pour l’agence nationale de la sécurité de l’Oncle Sam. Une « team » de hackers qui utiliserait peu de 0Day.