OMPI – Philip Morris USA Inc. casse sa pipe contre le site Marlboro51.com

OMPI – Un internaute Français inquiété par le fabriquant de cigarettes Philip Morris. L’entreprise américaine voulait lui reprendre son pseudo et son site Internet, Marlboro51.com.

Sur Internet, il ne fait pas bon d’avoir le pseudonyme et un site Internet se rapprochant un peu trop d’une marque commerciale. L’internaute Marlboro51 vient d’en goûter les joies juridiques. La société américaine Philip Morris USA Inc. avait lancé, en décembre 2015, une action auprès de la World Intellectual Property Organization (WIPO) – l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) – pour récupérer ce que le vendeur de tabac considérait, soudainement, comme son adresse Internet. Olivier Guerard, qui surfe sur la toile depuis des années avec le pseudonyme Marlboro51, ne s’est pas laissé faire et à répondu à la menace de la firme de Richmond.

Enregistré en 2008, le nom de domaine considéré comme « litigieux » est rattaché à un portail personnel qui dirige les visiteurs sur des liens proposant des forums de discussions destinés à des amateurs d’automobiles, auxquelles s’ajoutent divers liens hypertextes renvoyant en particulier à une page Flickr “marlboro51” et à plusieurs sites divers et variés. Bizarrement, Marlboro a décidé, 6 ans plus tard, qu’il y avait usurpation et contrefaçon.

Le gendarme de l’ONU lié à la propriété intellectuelle a rejeté la demande de PM. Le 11 mars, le Centre d’arbitrage et de médiation de l’OMPI a considéré qu’il n’y avait pas eu de tentative de nuisance à l’encontre de la marque internationale. Le cowboy est reparti, son cheval entre les jambes !

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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  1. TizeN Reply

    Bien fait! Juste parce qu’ils sont gros ils se croient tout permis avec des justifications ridicules.

  2. Alinette Reply

    Du moment que la marque n'est pas utilisée pour la promotion ou la vente d'une autre marque de cigarettes et simplement comme login sur un réseau social, je ne vois très bien où est le problème. Et d'ailleurs, pourquoi la firme se réveille t-elle six ans après ? La preuve que le problème n'était pas d'une réelle gravité !

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