Piratage de la NASA : Google communique au FBI les infos d’un jeune francophone
Un jeune pirate informatique qui avait piraté des espaces de la NASA en septembre 2015, apprend de Google, que le géant américain a fourni toutes les informations sur sa personne aux autorités américaines.
Jouer avec le feu… ça brule. Un jeune pirate informatique du nom de Kuroi’SH (connu aussi sur la toile sous le pseudonyme de lrBl00d) vient de l’apprendre à ses dépends. L’internaute a piraté plusieurs sous domaine de la NASA. Il avait placé un fichier (v.html) affichant un « Hacked By Kuroi’SH » dans le serveur. Bref, pas de quoi casser la patte d’un martien, mais l’intrusion est punissable et l’Oncle Sam n’a plus l’intention de laisser passer la moindre attaque comme a pu le préciser le Département de la Justice. L’Oncle Sam souhaite même poursuivre des pirates étrangers ayant attaqués des serveurs basés hors de ses frontières mais ayant pu toucher des ressortissants américains.
Le jeune pirate m’a expliqué que son intrusion de la NASA avait été très simple « Ce qui en fait une cible de choix […] beaucoup de sous domaines, et très peu sont maintenus« . Il va confirmer à zataz.com que son infiltration avait été possible « parce que le serveur était vulnérable à shellshock […] et qu’il avait un kernel de 2005« . Il va jouer avec 8 autres sous domaines de la NASA appartenant au Kennedy Space Center’s Science [ksc.nasa.gov].
Google saisi par la Justice Américaine
Bilan, ce pirate francophone vient d’apprendre de la bouche même de Google, via un mail, que le Département de la Justice avait fait une demande complète et intégrale concernant ses données. Google obéit à la loi Américaine, l’Electronic Communications Privacy Act.
Le jeune homme a contacté la rédaction de zataz pour demander ce qu’il risquait ? Notre réponse aura été simple, il peut finir extradé pour être jugé aux USA et risquer une peine de prison pour piratage d’un secteur sensible américain. Pourquoi sa personne ? Lui et quelques amis se sont amusés depuis quelques mois à s’attaquer à des milliers de sites de part le monde, dont des Américains. Par exemple, pirater un site militaire américain [usuhs.mil – Uniformed Services University] et 7 de ses sous-domaines, sur lequel a été diffusé 45.000 mails de militaires. En cette période ou l’Oncle Sam voit des terroristes partout, des actes qui risquent de coûter cher.
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