Piratage de feux tricolores à La Roche-sur-Yon

Depuis une semaine, un « pirate » s’amuse avec des feux tricolores et l’éclairage public de la ville de La Roche-sur-Yon. Le retour de la zappette à feu ?

Pour les plus anciens lecteurs de ZATAZ, souvenez-vous de la zappette à feu tricolores. Un boitier que de jeunes pirates avaient mis en place pour jouer avec les feux rouges de certains quartiers parisiens. Nous étions alors en 2005.

Dix ans plus tard, le chercheur Cesar Cerrudo (ioactive) expliquait comment perturber les capteurs de Sensys Networks VDS240. Des détecteurs sur des feux rouges qui équipaient, à l’époque, une cinquantaine de villes américaines et françaises, dont San Francisco ou Lyon.

Quasiment dix ans plus tard, voici une nouvelle commune Française touchée par ce genre de manipulation. Ouest-France explique qu’un « pirate » s’amuse avec les feux tricolores et l’éclairage public de certaines routes de la commune de La Roche-sur-Yon (Vendée). « Notre ville est confrontée depuis plusieurs jours à des actes de malveillance perturbant le fonctionnement de l’éclairage public dans plusieurs quartiers de la ville. Nous sommes en lien avec les forces de police pour les faire cesser au plus vite. » indique la commune.

Une enquête est en cours. Plusieurs possibilités : sans fil, tableau de commande, animal …

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.
  1. LeCommentateurIlluminé Reply

    Les gars mènent l’enquête… moi moi moi, je dis que les coupables sont très facile à trouver : arrêter les gredins qui commandent et mettent en place des trucs de plus en plus connectés et pilotables à distance.
    Autre solution sinon, on vire les feux et on plonge toute ville dans le noir : ça incitera un peu plus ceux qui empruntent la voie à être plus prudent (de toute façon, vu la façon dont le code de la route est respecté…) et des économies d’échelles à la clé.
    🙂

  2. Anti Pirates Reply

    C’est probablement la faute de votre responsable de sécurité informatique qui à du valider une architecture insecurisée. Ne cherchez pas d’autres responsables !

  3. Tech Reply

    Gros lol!
    Couper un disjoncteur c’est du piratage ?
    Suffit de savoir quel coffret enedis alimente les feux et l’éclairage publique.

    • Damien Bancal Reply

      Bonjour,
      Tout dysfonctionnement d’un système informatisé par un acte malveillant peut-être considéré comme un acte de piratage.
      A noter que l’attaque physique de ce type, pourrait-être un leurre ! Couper le courant pourrait perturber une installation informatique d’une entreprise, banque, bijoutier …

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