Une infiltration dans le site du journal de Mickey
Un pirate informatique s’est invité dans le serveur du Journal de Mickey. Une infiltration que personne n’avait vu et qui aurait pu prendre une mauvaise tournure face aux données des lecteurs.
Une infiltration informatique peut cacher de nombreuses malveillances ! Comme vous le savez certainement, j’ai lancé il y a quelques semaines un service de Veille qui permet aux particuliers de contrôler certaines de leurs données : ont-elles fuité ? Lors du contrôle d’une donnée d’un lecteur est apparu le site du magazine Disney : Le Journal de Mickey.
C’est-à-dire, l’une des pages de Mickey, Donald et compagnie renvoyait sur un espace de phishing. Une fausse page dédiée à une banque brésilienne.
C’est pourquoi, ni une, ni deux, il est 14h40 ce jeudi 28 décembre 2017, le Protocole ZATAZ est lancé. Vendredi 29, l’équipe du Journal de Mickey répond. La page a été corrigée. « Bonjour, la page a été supprimée hier. Les données des lecteurs sont en sécurité. Le pirate n’a pas pu avoir accès à la base de données.« . Belle rapidité, nous sommes quand même entre les deux fêtes de fin d’année.
Rapidement corrigé après l’intervention de ZATAZ
D’autant plus que plusieurs lecteurs ont fait état d’une série de failles, plus de 60 selon un outil public web de cybersécurité. Un détail loin d’être négligeable. Avec des vulnérabilités le pirate a pu installer sa fausse page bancaire. D’autant plus que le pirate a très bien pu installer une fausse page aux couleurs du journal. De quoi intercepter les données des lecteurs. Une cible toute trouvée et facilement manipulable : les enfants.
Enfin, l’équipe Disney a confirmé se pencher sur le Rapetou et les failles annoncées « Nous sommes en train de corriger toutes les éventuelles failles. Et si besoin, nous mettrons le site hors-ligne le temps de tout nettoyer« .
Pour conclure, une infiltration d’un site web est grave. Les pirates peuvent cacher un shell (une backddor). Ils peuvent installer une page malveillante (phishing). Orchestrer un vol de données (base de données). Modifier le contenu (deface, fake news…). Ou encore inviter à télécharger un fichier (fond d’écran, jeu…) qui sera malveillant.
Bonjour, la page a été supprimée hier. Les données des lecteurs sont en sécurité. Le pirate n'a pas pu avoir accès à la base de données.
— Journal de Mickey (@JDMOfficiel) December 29, 2017