Un piratage perturbe la fabrication d’un vaccin
Un vaccin destiné à lutter contre le cancer de l’utérus en rupture de stock à la suite du piratage informatique d’un laboratoire pharmaceutique.
Un vaccin en rupture de stock à la suite d’une cyber malveillance ! Le piratage informatique peut entraîner des conséquences particulièrement perturbantes pour un pays entier. A l’image du cas ayant touché le laboratoire pharmaceutique MSD, en Belgique. La Belgique autorise la commercialisation de 21.000 médicaments. 400 sont indisponibles.
Comme l’explique RTL Belgique, dans certains cas, les producteurs ont mal anticipé les demandes. Dans d’autres cas cela est causé par des problèmes techniques.
Quand un piratage bloque la production d’un vaccin
Tout d’abord, parmi ces « problèmes » techniques, le piratage informatique. Une cyberattaque a touché l’entreprise en charge de la création du Gardasil, un vaccin destiné à prévenir le cancer du col de l’utérus.
Ensuite, depuis la mi-septembre, ce médicament n’est plus disponible. Un piratage informatique a touché le laboratoire producteur, MSD, durant l’été 2017.
Par conséquent, certains sites de production se sont retrouvés sourds et muets. « Il a fallu redémarrer, indique le porte-parole de MSD. Il a fallu redémarrer des procédures de qualité. Ce sont procédures qui prennent des semaines à mettre en route.«
Enfin, le laboratoire n’a pas expliqué cette cyberattaque. Cela ressemble à un ransomware qui se serait invité dans des machines.
Un ransomware sur quel type d’équipement ? Au vu des casseroles que se traîne ce vaccin anti HPV, et non PAS contre le cancer, je pencherai plutôt par un effacement de données et un reprise à zéro de leurs propres procédures. Le laboratoire aurait une assurance cybercriminalité que cela ne m’étonnerait pas