Piratage des téléphones portables des réfugiés
Depuis 2013, les douaniers Anglais peuvent orchestrer le piratage des téléphones portables et des ordinateurs des réfugiés politiques, économiques, de guerre… qui souhaitent rejoindre le sol britannique.
Plusieurs documents du gouvernement britannique indiquent que les agents d’immigration du Royaume-Uni (UK Border Agency) ont reçu la permission de pirater les demandeurs d’asile et les réfugiés politiques/de guerre/… Des actions qui auraient débuté il y a trois ans. Une cyber surveillance qui, selon les politiques, a pour mission de contrer le terrorisme et l’immigration illégale. Seulement, dans la liste des personnes à surveiller, nous retrouvons aussi les victimes de viol et de torture !
Piratage des téléphones portables
Cette surveillance électronique, ce piratage des téléphones portables et d’ordinateurs, est rendu possible via un amendement de la loi « Police » votée en 1997 (Police Act 1997). Une loi qui est réinterprétée avec les nouvelles technologies. Bilan, les associations des droits de l’homme s’inquiètent du « snooper charter » (charte de fouineur) qui permet aux agents en charge du contrôle des frontières de fouiner dans les téléphones et ordinateurs portables des réfugiés, demandeurs d’asiles… « Aucun parlementaire n’aurait pu prévoir que les agents d’immigration auraient les pouvoirs de pirater les smartphones et les ordinateurs de personnes potentiellement très vulnérables. » indique Alistair Carmichael, un politique du parti démocrate local.
Un document du Home Office a détaillé les pouvoirs de « piratage » des agents de l’immigration, affirmant que l’objectif est de veiller à ce que les fonctionnaires aient l’équipement nécessaire et suffisant pour lutter contre la criminalité en matière d’immigration. Ils peuvent, être autre, analyser les sites visités par les réfugiés.