Piratages et fuites de données pour le Venezuela et le Panama
L’ambiance politique en Amérique Centrale ne s’arrange pas à l’image des troubles au Venezuela, Bolivie et Panama. Piratages et diffusions numériques s’enchaînent sur Internet.
Chaude ambiance numérique en Amérique Centrale ! Piratage de données d’électeurs Vénézuéliens, contenus du téléphone portable de l’ancien président Panaméen Juan Carlos Varela, informations volées dans des mairies ! Pas de doute, l’ambiance est électrique.
D’abord, au Venezuela. Un téléphone portable perdu ! Le contenu implique essentiellement l’ancien président Juan Carlos Varela dans un complot visant à renverser le gouvernement Vénézuélien de Nicolas Maduro. Des données qui impliquent aussi la mise en place d’un groupe de complotistes visant Lima (Pérou) et la corruption en faveur de sociétés privées panaméennes sous contrat avec l’État.
Un site web, varelaleaks.com, diffuse des dizaines de documents à charge. 21Go de contenus privés. Des centaines de messages compromettants envoyés via l’application WhatsApp, dont certains diffusent des numéros de téléphone qu’il est facile de vérifier. Des conversations entre Varela et des membres de son cabinet, le procureur général, des ambassadeurs et des représentants politiques entre 2017 et 2018.
Les auteurs des fuites se sont présentés comme « un groupe de citoyens latino-américains engagés dans la démocratie et fatigués de la corruption et des abus des autorités« . Tout serait parti d’un téléphone portable que les « leakers » auraient reçu d’un anonyme.
Pendant ce temps, le peuple Vénézuélien se fait pirater !
Depuis quelques heures est diffusée dans certains espaces pirates une base de données de 1 129 fichiers. 270Mo de données personnelles et privées appartenant aux Vénézuéliens.
On y trouve de tout : mails, listes d’électeurs, des numéros de téléphone … Selon mes constatations, des documents copiés le 9 novembre 2019. On y croise plusieurs dizaines de milliers d’identités. Des listes électorales, des employés municipaux.
J’ai d’ailleurs remarqué plusieurs détails qui me font dire que ces dossiers ont été volés dans une mairie locale. Une administration territoriale de l’État de Trujillo (Valera, Candelaria, …).
Bref, des manipulations digne de la CIA des années 60/70 en Amérique Centrale et du Sud.
Pingback: ZATAZ Phineas Fisher : Bug Bounty Pirate et messages cachés - ZATAZ