Des pirates informatiques volent 31 millions $ à des banques Russes
Alors que les américains ne manquent pas une occasion de montrer de la souris les pirates Russes, les services secrets Russes montrent du doigt des pirates informatiques « étrangers » qui auraient volé 31 millions de dollars à des banques locales.
Ils vont finir par s’entendre sur le problème des pirates informatiques. Au moindre piratage informatique, qu’il soit de type DDoS, infiltration, code malveillant, … l’Oncle Sam n’oublie jamais de supputer aux oreilles de ceux qui l’écoutent que les pirates Russes sont très certainement derrière l’attaque. Exit les pirates chinois qui faisaient la UNE des manchettes il y a encore 2 ans. Bien entendu, le gouvernement américain, quel qu’il soit, ne revient que très rarement sur ses allégations. Par exemple avec le vol de logiciels appartenant aux pirates officiels de la NSA qui avait été volé… par un employé d’une société américaine tiers.
Bref, pirates Russes contre reste du monde. Il suffit de lire les articles tirés d’un rapport secret de la CIA expliquant que des pirates Russes [il ne parle pas du gouvernement Russe, NDR] seraient derrière la victoire de Donald Trump.
Maintenant on apprend que les services secrets russes communiquent sur le sujet du piratage. Déjà le fait que l’ex-KGB, le FSB, cause est loin d’être négligeable, mais que le FSB annonce que des banques Russes ont été « piratées » par des malveillants étrangers, en 2016, à auteur de 31 millions de dollars (2 milliards de roubles) montre que le malaise est palpable.
Le FSB prend les mêmes ficelles et indique sur son site (sic !) : « Des services spéciaux étrangers préparent une cyberattaque visant à déstabiliser le système financier de la Russie. » Les espions russes indiquent qu’une vaste attaque, début décembre, a tenté de déstabiliser le système financier de la Fédération de Russie, y compris les activités d’un certain nombre de grandes banques russes. Pour le FSB, l’Ukraine est derrière ce chamboulement informatique. L’attaque aurait consisté à la diffusion de millions de SMS et de messages sur les blogs locaux afin de décrédibiliser le système financier russe en indiquant que plusieurs banques régionales étaient au bord de la faillite et avaient perdu leur licence d’exploitation.