Plus de 5 milliards de données piratées en Chine
Une société de sécurité informatique annonce que plus de 10 000 ordinateurs Chinois ont été piratés entre décembre 2014 et Novembre 2015. Marrant, nous en avons vu 10 fois plus !
Plus de 10 000 ordinateurs Chinois auraient été attaqués par des pirates nationaux et étrangers entre Décembre 2014 et Novembre 2015. Voilà les chiffres diffusés par une société spécialisée en cybersécurité, SkyEye Lab.
Bon, soyons tout de suite honnête avec vous, l’entreprise en question est Chinoise, filiale de Qihoo 360. Elle peut donc parler de sécurité informatique, mais sans vraiment parler des problèmes numériques locaux.
L’étude indique que plus de 40 % des sites web chinois se sont avérés vulnérables aux attaques et aux fuites d’informations personnelles. Treize pour cent des sites Web testés avaient des vulnérabilités à haut risque. Le rapport a également annoncé que plus de 5 milliards de renseignements personnels avaient été divulgués en raison de vulnérabilités découvertes sur 1 282 sites Chinois. Dans le secteur de la santé, le taux de fuite serait alarmant avec 9,6 millions de données personnelles.
Le chiffre de 10 000 sites piratés en Chine me parait bien bas. D’abord en me basant sur les serveurs « piégés » utilisés pour lancer des attaques DDoS. Le PSN de Sony se souvient encore des milliers de machines lui tapotant sur l’épaule. Ensuite, les sites « défacés ». Des barbouillages qui cachent bien souvent des infiltration et actions biens plus malveillantes. Rien que pour le site Zone H, 119 165 notifications de sites Chinois (.cn) piratés, dont 53 099 différents, et cela d’octobre 2015 au 11 février 2016, date de l’écriture de cet article. Autre détail prouvant que le chiffre de 10 000 est bien léger, la dernière attaque de masse vécue par la Corée du Sud, ces derniers jours. Un phishing visant des fonctionnaires étatiques. Le chef de la police sud-coréenne, Kang Shin-myeong, a déclaré ce lundi 15 février que l’envoi en masse de courriels déguisés, avec la Maison-Bleue comme expéditeur, avait été effectué par un groupe de pirates nord-coréens passant par des centaines d’IP appartenant à des serveurs Chinois. Kang a confirmé que les adresses IP sont identiques à celles utilisées lors de l’affaire de piratage de Korea Hydro & Nuclear Power Co. (KHNP) en 2014, situées dans la région du Liaoning en Chine.