Proton et ZATAZ, une alliance pour la cybersécurité
Proton, géant suisse de la confidentialité numérique, s’associe avec ZATAZ pour promouvoir un Internet plus sûr et plus respectueux de la vie privée.
Depuis une décennie, Proton incarne une alternative crédible et éthique aux géants du numérique en matière de messagerie, de navigation et de stockage. Fondé en 2014 par des chercheurs du CERN, le service a su s’imposer comme un pilier de la protection de la vie privée en ligne. Aujourd’hui, ZATAZ, média français spécialisé dans la cybersécurité depuis +25 ans, annonce fièrement son partenariat avec Proton. Cette collaboration marque une étape importante dans la sensibilisation du grand public aux enjeux de la confidentialité numérique, alors que les atteintes à la vie privée se multiplient dans le monde entier.
Basée à Genève, Proton AG a d’abord été portée par un idéal : permettre à chacun de reprendre le contrôle sur ses communications électroniques. C’est à partir de cette ambition que Proton Mail a vu le jour. À l’origine, il ne s’agissait que d’un projet de messagerie sécurisée, pensé comme une réponse directe aux révélations d’Edward Snowden sur la surveillance de masse. Dès le départ, Proton Mail s’est distingué par son chiffrement de bout en bout, garantissant que seuls l’expéditeur et le destinataire peuvent lire le contenu des messages, à l’exclusion même de l’entreprise elle-même.
Ce niveau de sécurité n’est pas une promesse marketing mais un socle technologique solide, entièrement open source et auditable. Contrairement aux services traditionnels financés par la publicité, Proton adopte un modèle freemium transparent. Les utilisateurs peuvent bénéficier gratuitement d’une version de base, tandis que des abonnements payants permettent d’accéder à des fonctions avancées — comme la gestion de domaines personnalisés ou l’envoi de messages avec expiration automatique. Cette approche a séduit un public grandissant, composé de journalistes, d’avocats, de militants, de chercheurs mais aussi de citoyens ordinaires qui veulent simplement préserver leur intimité.
« Proton est aujourd’hui utilisé par plus de 100 millions de personnes dans le monde, un chiffre qui témoigne d’un basculement progressif vers une prise de conscience collective sur la sécurité numérique. »
Mais l’aventure Proton ne s’arrête pas à la messagerie. Pour répondre à l’ensemble des besoins numériques des utilisateurs, la société a progressivement élargi sa gamme de services, toujours avec le même souci de confidentialité. Proton VPN permet de naviguer sur Internet en toute discrétion, en masquant l’adresse IP de l’utilisateur et en contournant les censures ou restrictions géographiques. À la différence de nombreuses offres concurrentes, Proton VPN ne conserve aucun journal d’activité et fonctionne sur une infrastructure entièrement indépendante.
Vient ensuite Proton Drive, une solution de stockage cloud chiffrée de bout en bout, qui offre une alternative sécurisée aux services comme Google Drive ou Dropbox. Grâce à lui, les documents personnels ou professionnels sont protégés contre toute forme d’intrusion, y compris de la part de Proton elle-même. Enfin, Proton Calendar propose un agenda numérique qui respecte la vie privée des utilisateurs, sans traçage ni publicité.
Tous ces services s’inscrivent dans une même architecture de confiance, renforcée par la transparence du code source, l’absence de publicité et l’ancrage juridique en Suisse, pays reconnu pour ses lois strictes en matière de protection des données. Cela permet à des professionnels, comme les utilisateurs de ZATAZ, de sécuriser entièrement leurs communications, jusqu’à l’adresse e-mail personnalisée. Par exemple, un utilisateur peut chiffrer et sécuriser une adresse telle que damien@mondomaine.fr en l’intégrant au système Proton.
ZATAZ, de son côté, est un acteur bien connu des passionnés de cybersécurité dans le monde de la francophonie. Depuis 1996, le site fondé par Damien Bancal se consacre à la surveillance des failles, à la sensibilisation du grand public, et à la défense contre les cybermenaces. ZATAZ a toujours mis un point d’honneur à informer sans sensationnalisme, à alerter sans panique, et à aider sans compromettre la confidentialité. Rien que le Protocole d’Alerte de ZATAZ, c’est plus de 81 000 entreprises aidées, bénévolement. L’entreprise de veille et de cyber intelligence créée, le Service Veille ZATAZ, est un autre exemple.
En rejoignant l’écosystème Proton, le média renforce son engagement envers une cybersécurité éthique et accessible. Cette collaboration permettra notamment à ZATAZ de proposer des conseils pratiques pour adopter Proton dans le cadre personnel ou professionnel, tout en bénéficiant d’un appui technologique de premier plan.
« Le partenariat entre ZATAZ et Proton n’est pas un simple coup de communication, mais une convergence naturelle entre deux visions complémentaires de la sécurité numérique. »
L’un défend une information libre et pédagogique, l’autre développe les outils pour garantir cette liberté. Ensemble, ils œuvrent à renforcer l’autonomie numérique des internautes, dans un monde où la frontière entre vie privée et sphère publique est de plus en plus poreuse.
Le partenariat s’inscrit aussi dans une actualité brûlante. L’année 2024 a été marquée par une hausse inquiétante des cyberattaques visant aussi bien les particuliers que les entreprises. Ransomwares, vols de données, hameçonnage… Les menaces sont multiples, et la réponse ne peut pas être purement défensive. Il s’agit aussi d’adopter de nouveaux réflexes numériques : utiliser un VPN fiable, chiffrer ses documents sensibles, ne pas confier ses données à des plateformes dont le modèle économique repose sur l’exploitation de la vie privée.
Dans ce contexte, Proton représente bien plus qu’un fournisseur de services sécurisés. C’est un acteur politique au sens noble du terme, qui milite pour un Internet plus éthique, plus respectueux et plus libre. En cela, son alliance avec ZATAZ donne un signal fort : la cybersécurité ne doit pas être réservée aux experts, elle doit devenir un droit fondamental pour tous. À l’heure où l’intelligence artificielle, les objets connectés et la collecte de données redéfinissent notre rapport au numérique, cette vision apparaît plus nécessaire que jamais.
Alors que de plus en plus de citoyens cherchent à reprendre le contrôle de leur identité numérique, des solutions comme Proton ouvrent la voie à une nouvelle ère de souveraineté technologique. Mais la question reste posée : dans une société où la transparence est souvent sacrifiée sur l’autel de la commodité, serons-nous prêts à faire le choix de la confidentialité ? [lien partenaire]
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