Quand un pirate de films se fait pirater
Le site Wawacity passe son temps à changer de nom de domaine à la suite de blocages réclamés par les majors. Aujourd’hui, le voleur doit faire face à d’autres pirates qui veulent lui croquer son gâteau et ses viewers !
S’il fallait expliquer simplement et rapidement ce qu’est le site WawaCity : un voleur de biens culturels depuis 2005. Ce portail propose des centaines de films, séries TV et albums de musique via des téléchargements indirects. Il ne stocke rien directement sur ses serveurs mais passe par des services de stockage ayant pignon sur le web comme RapidGator, Uptobox ou encore Turbobit. Des espaces « nuagiques » qui vivent de la publicité (massive) et autres abonnements.
Concernant WawaCity, le site vit de publicités (2 sur 3 sont dangereuses : application antipub piégée, etc). Depuis des mois, les majors tentent de le faire taire. Juridiquement, la situation géographique du site et de « ses » administrateurs ne permet pas une action efficace et définitive. Bilan, les ayants-droits se tournent vers les domaines enregistrés par WawaCity.
Une guerre qui doit coûter pas mal d’argent aux pirates de WawaCity, obligés d’écumer tous les noms de domaines possibles. A chaque fermeture d’une adresse web, une nouvelle URL apparaît quelques heures plus tard.
A déjà été enregistré : uno, onl, cloud, hair, .tech, .bond, .moe, .red, .boo, etc.
Dorénavant, les pirates doivent faire face à la concurrence d’autres pirates. ZATAZ a repéré un .fr qui cache un piège pour les internautes contrevenants.
Ce .fr usurpe le pirate WawaCity. Il propose aux internautes de regarder « Avatar la voie de l’eau » ; « Wakanda Forever » ou d’autres séries TV comme « HPI« . Sauf qu’apparaît rapidement une fenêtre réclamant le paiement d’un abonnement. L’internaute qui paiera se fera définitivement ponctionner par les malveillants. Un doux parfum HTCpower que tout cela !
Et très peu de ces internautes iront se plaindre d’avoir été piratés alors qu’eux-mêmes pirataient des contenus sur la toile.