Ransomware : 3 entreprises sur 10 paieraient le chantage
Une étude indique que 33% des entreprises impactées par un ransomware auraient payé le chantage numérique !
Payer ou ne pas payer un chantage 2.0 ? Des dizaines d’entreprises piégées par un ransomware se posent la question. Les chiffres des sociétés impactées fluctuent.
Le FBI parlent de centaines de société aux USA. En France, il est demandé aux société impactées de ne pas communiquer. Le dernier gros cas en date ayant visé un spécialiste du Cloud Francophone XEFI est assez parlant. « On nous a demandé de ne pas communiquer » souligne un client de cette société piégée.
ZATAZ a contacté le DPO, le grand patron, le service communication. Personne n’a répondu. L’attaque serait passée par le logiciel Kaseya. Les clients se sont retrouvés à ne plus pouvoir travailler. La cyber attaque s’est propagée. Certains ont pu la bloquer. D’autres ont pu récupérer leurs données après plusieurs jours.
3 sur 10 auraient payé
Selon une étude de Proofpoint, 33% des sociétés piégées par un ransomware ont payé la rançon. Pas de sauvegarde, les données étaient perdues. Seul le versement d’une rançon redonne l’usufruit de ses biens numériques.
Seulement, les informations sont perdues. Elles sont dans les mains des pirates. 22% de ces entreprises n’ont jamais récupéré leurs données après le paiement.
9% eu une seconde demande d’argent. Comme ZATAZ vous le révélait ICI et LA, le double effet rançonnage n’a jamais été aussi payant pour les pirates !
Du côté du Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique (CESIN), 79% des entreprises Françaises (qui ont répondu) en ont été victimes de phishing. 47% d’une fraude au faux virement, 35% d’ingénierie sociale. 25% « infection par ransomware (25%)« .
Des chiffres tirées d’entreprises qui veulent bien parler. Autant dire que les muets sont beaucoup plus nombreux !
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