Recovery room scam : les pirates louchent sur votre épargne
Des escrocs se font passer pour l’Autorité des marchés financiers auprès de petits épargnants ! Mission des pirates, mettre la main sur vos économies.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) alerte contre des appels téléphoniques frauduleux. La méthode est malheureusement simple et toujours aussi efficace. Des escrocs se font passer pour des fonctionnaires de l’AMF et expliquent aider les épargnants à récupérer des sommes d’argent mal négociées.
L’arnaque aurait pu passer sous silence, mais il semble que des dizaines d’épargnants français ont été contactés. L’alerte est intéressante en plusieurs points : les petits épargnants sont visés (finis les Robins des Bois 2.0 qui volent les riches pour donner aux pauvres) ; les pirates ont suffisamment d’informations personnelles et sensibles pour contacter les bonnes cibles.
Des informations qu’ils ont pu collecter auprès d’autres pirates (ransomware, darkweb, Etc.) Le service veille ZATAZ n’a jamais vu autant de données volées à des cabinets comptables, avocats ou notaires depuis ces derniers mois.
Êtes-vous un pigeon ?
L’AMF rappelle qu’en aucun cas L’Autorité des marchés financiers téléphone aux épargnants. Tout comme les faux messages qu’il est possible de croiser d’escrocs se faisant passer pour la police, et annonçant pouvoir vous rembourser des sommes d’argent exfiltrés lors d’escroquerie, l’AMF n’a pas la compétence juridique pour récupérer l’argent dérobé.
Pourquoi l’arnaque fonctionne ? Les pirates ont des informations personnelles, souvent très précises sur leur cible. De nombreux épargnants pensent que l’argent qu’ils ont perdu peut revenir, d’un simple coup de baguette magique. L’AMF indique qu’il ne faut pas « prendre pour argent comptant les informations données à l’oral ou à l’écrit par des personnes que vous ne connaissez pas » sans parler de l’utilisation de sites web pouvant vous promettre des retours sur investissement totalement farfelus.
Bref, ne fournissez jamais vos informations personnelles sans une vérification précise de votre interlocuteur.