Revenge porn : il diffusait du cul, il finit au trou !
Un internaute avait lancé un site Internet qui permettait aux amoureux abandonnés de diffuser les photos de leur ancienne petite amie. Un complice de l’administrateur écope de deux ans de prison.
Le site Internet Revenge porn avait fait le buzz, voilà 2 ans. L’idée de ce site Internet, diffuser les photos très privées (sexfie, sextape…) d’ex petits/petites amies par les amoureux abandonnés. Bref, de la vengeance numérique pour voyeurs.
L’administrateur, et un complice, ont été condamnés à de la prison ferme. Le complice a avoué avoir piraté des comptes mails et de messageries de femmes pour voler des photos intimes. Ils revendaient ensuite les images.
En plus de la peine d’emprisonnement de 25 mois, le juge de district américain Dolly Gee a ordonné à Charles Evens de payer une amende de 2000 $ et d’effectuer 20 heures de service communautaire. Evens, 26 ans, avait plaidé coupable en juillet 2015 aux accusations de vol d’identité et de piratage informatique. Il revendait les images à Hunter Moore, l’auteur du site Revenge Porn. Depuis cette affaire, plusieurs pays dans le monde ont voté des lois « revenge porn » pour interdire et punir ce type de vengeance 2.0. On remarquera aussi cette étonnante habitude de garder des photos intimes sur des espaces Internet connectés sur Internet !
A noter qu’en France, le Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné un producteur de contenu pour adultes à plusieurs milliers d’euros d’amende pour avoir refusé d’effacer des images pornographiques. Le site Legalis explique que la destruction d’images porno doit se faire dès qu’une demande est effectuée.
En septembre 2015, une homme de 39 ans, qui avait diffusé des photos de son ex femme sur Internet, par vengeance, a été condamné par le tribunal de Metz à un an de prison ferme et à 13 500 euros d’amende.