Si je suis élu, je ferme le NSA Data Center

Le sénateur républicain Rand Paul a indiqué que s’il était élu président des États-Unis d’Amérique, il fera fermer le data center de la NSA.

Le sénateur républicain Rand Paul a été l’un des rares critiques des programmes d’espionnage du gouvernement américain. Il est le seul candidat à la présidentielle qui en a d’ailleurs fait son cheval de bataille. Une campagne qu’il a axé autour des actes de la NSA. Pour Rand, l’espionnage est tel qu’il a promis de fermer le centre de données de la NSA en cas d’élection. Il souhaite convertir ce data center en un « Centre constitutionnelle » où le quatrième amendement sera étudié.Ce 4ème amendement, sur 10, protège contre des perquisitions et saisies non motivées et oblige les forces de l’ordre à posséder un mandat.

Autant dire que le contribuable va apprécier les milliards dépensés pour rien. « La collecte de données en vrac doit cesser! » dixit le politicien. Pour le sénateur, cet espionnage de masse est un problème majeur qui touche pratiquement l’ensemble des Américains.

Data center à grandes oreilles

Le data center de la NSA a coûté 2 milliards de dollars. Mission, stocker analyser les milliards de données collectées par la National Security Agency. Un centre de données « critiques » basé dans l’Utah. L’installation, appelée « le Centre de données de l’Utah« , est situé dans le Camp Williams, un centre de formation de la Garde nationale de l’Utah. Dans ce data center, un machine, le Titan Supercomputer, capable de pratiquer plus de 20.000 milliards de calculs par seconde (20 petaflops = 1 quadrillion d’instructions par seconde). Bref, de quoi faire tourner le prochain Assassin’s Creed sans problème. [inquisitr]

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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