Sites sensibles Dunkerquois piratés
Plusieurs sites Internet visant des entreprises sensibles de la cité de Jean-Bart victimes d’une attaque informatique.
Le 14 octobre 2013, le SMAERD et Lyonnaise des Eaux se sont associés pour créer leur marque locale : l’eau du Dunkerquois. Une entreprise en charge de l’eau potable pour un territoire de 90 000 abonnés, dont 84 000 clients domestiques. Le site Internet l’eau du dunkerquois (eaux-dunkerque.fr) permet aux clients d’accéder, entre autres, à de nombreuses informations : compte en ligne, factures … Le site Internet a été attaqué et modifié ce 9 juin par un groupe de pirates informatiques venus du Bangladesh : Les UBH Black Tiger. Sur une musique guerrière et une tête de tigre, l’United Bangladeshi Hackers explique à l’administrateur du site que son serveur a été « visité » et qu’il ferait mieux de le corriger : « Admin Patch Your Server, Security of Your Server Was Good But Not Good Enough to Keep Me 0ut!« . Une attaque inquiétante car elle vise un secteur sensible, l’approvisionnement en eau.
Ce même groupe, en fait un seul pirate connu sous le pseudo de Ratul Sharkar, s’est attaqué, dans la foulée, à l’entreprise SRD Dunkerque (srd-dunkerque.fr), l’une des plus anciennes entreprises industrielles du Dunkerquois (lancée dans les années 30). Une société sensible car spécialisée dans les hydrocarbures. Elle produit environ 300 000 tonnes de bitumes, 280 000 tonnes de lubrifiants, 30 000 tonnes de spécialités telles que les paraffines ou extraits et 220 000 tonnes de fuels.
A noter qu’un site Internet appartenant à un politique de la Cité de Jean-Bart (Hutin2014.fr, Hutin2012.fr) ainsi qu’un le site Maisons Traditionnelles à rénover au cœur historique de Dunkerque (lesdunkerquoises.fr) ou encore terminalmethanier.com ont été aussi les victimes des UBH. Si l’eau du Dunkerquois et la SRD étaient en ligne au moment de la diffusion de cet article, les autres espaces web cités plus haut affichaient un message sans équivoque : « Notre site a été victime d’une attaque. Nous réparons les dommages causés et veillons à remettre en le site en ligne au plus vite« .
Le pirate n’a pas expliqué s’il avait pu mettre la main sur des données internes aux sites piratés.