SMME, la carte de crédit biométrique
Une startup américaine SmartMetric s’apprête à sortir une carte de crédit biométrique.
La start-up fintech basée à Las Vegas (Nevada) SmartMetric a annoncé la sortie imminente d’une nouvelle génération de cartes de crédit biométriques. Les créateurs y ont ajouté une batterie autonome et une fonction de reconnaissance d’empreintes digitales, rendant ainsi impossible toute opération avec la carte sans la présence du propriétaire.
Les cartes portant le nom de code SMME ont passé l’opération d’essai et sont proches du stade de l’application commerciale. Ils disposent de leur propre système interne sécurisé de capture et de stockage des empreintes digitales.
Pour activer la carte, l’utilisateur doit mettre son doigt sur un capteur de lecture spécial sur le plastique. Après cela, le système comparera les informations reçues avec l’empreinte digitale stockée dans la mémoire de la carte.
En cas de correspondance, la carte sera activée, après quoi elle pourra être utilisée pour effectuer des achats ou des transactions avec des distributeurs automatiques de billets.
La numérisation elle-même, selon SmartMetric, ne prend que quelques secondes. Comme toutes ces fonctionnalités nécessitent un système d’alimentation, une batterie hybride rechargeable est intégrée à la carte.
La société qualifie cette technologie de révolutionnaire, car toutes les autres expériences de création de cartes biométriques supposaient une puissance situationnelle des guichets automatiques, mais pour cela, il faudrait immerger complètement la carte bancaire dans l’appareil, après quoi il était impossible de mettre un doigt sur la CB pour lire l’empreinte digitale.
De plus, pour la première fois, l’utilisateur peut télécharger lui-même l’empreinte digitale sur le processeur interne de la carte, depuis son domicile, alors qu’il devait auparavant se rendre personnellement à la banque pour cela.
SmartMetric ajoute que la société a passé des années à rechercher et à développer pour créer le plus petit système électronique possible responsable de la lecture biométrique des empreintes digitales. Le résultat de ce travail a été la création d’un système dont l’épaisseur ne dépasse pas 25% de l’épaisseur de la carte elle-même. Approximativement la même taille s’est avérée être la nanobatterie responsable de l’alimentation.
Curieusement, la batterie se recharge non seulement lors de la plongée dans un guichet automatique, mais également lors de l’interaction avec des lecteurs sans contact. Pour ce faire, la carte convertit les ondes radio en énergie électrique. Les dates exactes de sortie de la carte biométrique sur le marché sont encore inconnues.
La société affirme que les ingénieurs finissent de tester le logiciel, après quoi ils sont prêts à entamer des négociations avec les banques intéressées.