Social Engineering : espionnage chez UBER
Espionnage chez UBER : Des employés utiliseraient encore les données de l’entreprise pour tracer des célébrités, des politiciens et des ex.
Les révélations d’un ancien employé de la société UBER vont amuser un grand nombre d’utilisateurs… ou pas ! Ward Spangenberg, un ancien enquêteur judiciaire d’Uber, affirme que les salariés de la société américaine ont abusé de leur poste pour espionner des célébrités, des politiciens… des ex petit(e)s ami(e)s. L’ancien employé attaque son employeur devant les tribunaux pour un renvoi qu’il considère comme injustifié, diffamation et discrimination d’âge. « Les employés peuvent suivre facilement des personnalités dans leurs propres vies en examinant leur historique de voyage dans la base de données de compagnie. » Il estime que le nombre de membres d’UBER ayant un accès à l’historique des voyages des clients était de plusieurs milliers de personnes.
Espionnage chez UBER
En 2014 déjà, UBER avait été montré du doigt avec une option interne baptisée « god view ». Une « vue de Dieu« , qui permettait de lire les journaux d’activités des clients Uber. Un système qui avait été utilisé pour suivre des journalistes et stars. Uber avait payé une amende de 20 000 $ tant pour cette violation de données. Dans le cadre de ce règlement à l’amiable, Uber devait supprimer toutes les informations personnellement identifiables des utilisateurs de son service.
Toutefois, Spangenberg et plusieurs autres employés allèguent que peu de choses ont changé depuis l’audience. Ils affirment également que les nouvelles politiques Uber mis en place n’ont jamais été appliquées et que le terme « vue de Dieu » a simplement été changé en « vue du ciel » [heaven view].
Uber, cependant, soutient que seuls les employés qui ont besoin d’accéder aux données des clients sont en mesure de le faire. Ils reconnaissent toutefois que certains employés ont enfreint les politiques internes et que ces personnes ont été… virées.