Stormous : on vous pirate, mais on s’excuse !
Les pirates de Stormous jouent les petits anges après avoir piraté un hôpital : « nos plus sincères excuses » indiquent les hackers malveillants !
De nombreux pirates informatiques pensent que s’excuser permet d’adoucir le mal qu’ils ont pu engendrer. Les derniers en date, jouant sur la mode du « Oups, pardon, nous n’avions pas vu qu’il s’agissait d’un hôpital« , les rançonneurs du groupe Stormous.
Ces malveillants, aprés s’être attaqué à Konica, ont bloqué le 3 avril le Memorial Community Hospital de Cameron (USA). Une prise d’otage de l’informatique, des dossiers, etc.
Quelques minutes plus tard, les hackers ont diffusé un message de remords : « Nous exprimons nos plus sincères excuses pour l’attaque de ransomware récente sur les systèmes informatiques de l’hôpital. a pu lire ZATAZ. Nous comprenons que cet incident a causé des inconvénients et des perturbations importantes dans vos opérations, et nous assumons pleinement la responsabilité des dommages causés. et de rajouter. En tant que groupe responsable de l’attaque, nous voulons vous assurer que nos actions n’étaient pas destinées à causer du tort ou à mettre en danger la sécurité de vos patients. Notre motivation était uniquement financière, et nous regrettons profondément les dommages causés à l’hôpital« .
Les pirates indiquent avoir pris des mesures pour rectifier la situation. « Nous avons déjà commencé à travailler à la réparation de toutes les machines et serveurs affectés, et nous nous engageons à garantir que les systèmes informatiques de votre hôpital seront entièrement restaurés dès que possible.«
Bref, une fois de plus, cela prouve que la grande majorité de ces preneurs d’otages numériques ne savent pas qui ils attaquent !
Parmi les dernières victimes de ce groupe revenu d’entre les morts : la société Sage, spécialiste des logiciels de comptabilité ou encore le géant chinois Archi+.
Plusieurs groupes se sont déjà excusés d’avoir bloqué des hôpitaux, dont Lockbit ou encore XXX. À noter que ce dernier interdit à ses affiliés de perturber les machines d’un hôpital « mais il n’est pas interdit de copier leurs fichiers« , exprimait le parrain des ransomwares, il y a peu. VLocker, en 2015, avait eu la même chanson de repentir.