T-Mobile met 3 mois pour découvrir un hacker dans ses murs
Un pirate informatique, un hacker malveillant, met à mal la cybersécurité de T-Mobile et AT&T et exfiltre 37 millions de clients à partir d’une faille dans une application et un ransomware.
Tout comme Twitter, T-Mobile découvre le passage d’un pirate informatique dans ses secrets numériques. Comme pour le petit oiseau bleu, mais aussi comme beaucoup d’autres entreprises, mais elles ne le savent pas encore (sauf si elles passent par le Service Veille ZATAZ), les applications métiers peuvent devenir de véritables chevaux de Troie à hacker malveillant.
T-Mobile vient de l’avouer dans un courriel envoyé à la Sec (Securities and Exchange Commission). L’autorité américaine, tout comme la Commission Informatique et des Libertés (CNIL) doit être informée de toutes fuites de données (piratage, perte, Etc.). T-Mobile a déclaré avoir détecté et stoppé, le 5 janvier, un accès pirate qui permettait de ponctionner dans la base de données de l’opérateur télécom US.
T-Mobile explique avoir tout bloqué « dans les 24 heures après la découverte« . Le pirate était installé depuis plus de trois mois !
API PI, Hourra !
Les API sont comme des autoroutes vers les données d’une entreprise : hautement automatisées et permettant l’accès à de grandes quantités d’informations. Comme la numérisation repose fortement sur ce type d’interaction automatisée à l’aide d’API, et que le délai de mise sur le marché l’emporte souvent sur la sécurité, le risque lié aux API non surveillées est susceptible d’augmenter encore davantage à l’avenir.
Désormais, les entreprises de taille moyenne disposent bien souvent de dizaines, voire de centaines, d’API dans leur infrastructure IT. Grâce à ces technologies, les organisations n’ont plus besoin d’utiliser l’authentification mutuelle. De plus, s’il n’y a pas de contrôle en place pour surveiller les données laissées par le domaine via l’API, il n’y en a pas non plus pour les informations des clients.
Les données volées de T-Mobile permettront aux cybercriminels usant de ransomwares d’améliorer la crédibilité des courriels de phishing envoyés à leurs victimes. Un tel ensemble de données serait également intéressant pour les « Initial Access Brokers », des hackers qui se concentrent sur la collecte d’identifiants d’ordinateurs personnels et de réseaux d’entreprise.
AT&T aussi !
En termes simples, ces acteurs fusionnent les données de plusieurs fuites (comme celle ayant visée récemment Twitter) pour proposer une histoire encore plus convaincante pour la prochaine campagne de phishing.
ZATAZ a détecté les premières – vantardises – de pirates concernant un – accès – T-Mobile en juillet 2022 !
A noter que l’opérateur AT&T a aussi perdu beaucoup d’usagers. Le Service Veille ZATAZ a repéré 37 autres millions de clients, dont plus de 95 000 clients de l’administration américaine ou encore plus de 8 000 employés de Microsoft ! Cette fois, le pirate « Endurance » y a été avec un Ransomware. Il réclame un rançon à 5 chiffres ! A noter que des Européens sont concernés par les deux fuites.