Telegram, KIK, Signal… les alliés involontaires de Daesh
Les terroristes de la secte de Daesh utiliseraient de plus en plus d’outils grands publics pour communiquer.
Pourquoi s’embêter à utiliser des logiciels de chiffrement fabriqués par quelques informaticiens endoctrinés alors qu’il est possible d’utiliser des outils existants, diffusés. C’est la question qui semble avoir trouvé une réponse dans les rangs des terroristes de la secte de Daesh. Ces intégristes ont, à la vue des comptes Twitter qu’ils utilisent, une utilisation facile d’outils de communication qui se vantent de chiffrer et rendre illisible à des personnes non autorisées les contenus partagés.
ZATAZ a pu constater une hausse loin d’être négligeable de compte Telegram et autres Kik. Si le premier réclame un numéro de téléphone, le second ne réclame pas d’identifiant. Le logiciel canadien Kik avait d’ailleurs été découvert dans les smartphones de 3 jeunes américains arrêtés alors qu’ils partaient pour la Syrie, il y a quelques mois à Chicago.
Il devient alors étonnant de penser que les assassins Parisiens du 13 novembre ont communiqué par SMS, non chiffrés. La preuve avec un téléphone retrouvé dans une poubelle, et le message « on est parti on commence« .
Alors que la NSA a stoppé officiellement son interception de métadonnées ce samedi 28 novembre, on comprend mieux pourquoi le FBI tente de convaincre le Congrès Américain de permettre l’interception de toutes les données. Maintenant, l’histoire ne dit pas si interception veut aussi dire être capable de déchiffrer.
Pingback: ZATAZ Magazine » Kybernetiq : le nouveau journal des djihadistes