Tentative d’assassinat de Trump : le FBI hack le téléphone du tireur en 40 minutes
Après la fusillade tragique lors d’un rassemblement de l’ancien président Donald Trump à Bethel Park, en Pennsylvanie, le FBI a réussi à déverrouiller le téléphone de Thomas Matthew Crooks, le tireur identifié.
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40 minutes, pas une de plus. Le FBI a cracké le smartphone Android de Thomas Matthew Crooks, le jeune tireur de 20 ans qui a tenté d’assassiner Donald Trump. A noter qu’une personne est décédée et deux autres blessées lors de cet attentat à l’encontre de l’homme politique.
Pour pirater le téléphone, le FBI a exploité [comme de nombreuses polices de part le monde] la valise Cellebrite. Du matériel de la société israélienne spécialisée en renseignement numérique éponyme.
Le téléphone de Thomas Matthew Crooks, un modèle Samsung récent fonctionnant sous Android, a d’abord résisté aux tentatives initiales de déverrouillage du FBI. Pour surmonter cette difficulté, les agents ont exploité la valise de l’entreprise. En 40 minutes, les données du smartphone étaient disponibles aux autorités.
Il est intéressant de noter que la plupart des téléphones Android sont vulnérables aux techniques de piratage avancées, à l’exception des modèles plus récents de Google Pixel lorsqu’ils sont éteints. Cependant, les appareils Samsung utilisant Android 7 et versions ultérieures présentent des vulnérabilités persistantes, facilitant ainsi leur accès.
Contrairement aux appareils Android, les iPhones sous iOS 17.4 et plus sont actuellement hors de portée des outils de Cellebrite. L’entreprise a cependant réussi à accéder à certaines versions intermédiaires, et une solution pour les versions plus récentes est en cours de développement.
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Selon des sources proches de l’enquête, le téléphone de Crooks contenait des photos de personnalités politiques telles que Donald Trump, Joe Biden, et d’autres responsables de haut niveau. Des recherches sur les troubles dépressifs majeurs et les dates des événements démocrates et républicains y ont également été découvertes, fournissant des indices sur ses motivations potentielles.
L’enquête se poursuit pour déterminer les motifs de Crooks, que le FBI qualifie potentiellement d’acte de terrorisme intérieur, bien qu’aucun motif idéologique clair n’ait encore été établi.
Cellebrite est souvent sous le feu des critiques des défenseurs de la vie privée, qui accusent l’entreprise de faciliter des pratiques de surveillance intrusives. En réponse, Cellebrite affirme que ses technologies sont strictement utilisées dans le cadre légal, pour des enquêtes autorisées. L’entreprise a cessé ses activités dans certains pays aux prises avec des problèmes de droits de l’homme, comme la Chine et Hong Kong.