faux ordres de virement

Fraude au virement – Tentatives de détournement de 21 millions d’euros

Fraude au virement – Des inconnus ont fait quatre tentatives pour transférer illégalement 24 millions de dollars de la Banque d’Ouganda. De l’argent appartenant aux ministères de la Défense , de l’énergie et de l’agriculture.

L’Ouganda, et plus précisément la banque nationale, le ministère de la Défense, les ministères de l’énergie et de l’agriculture, ainsi que la National Roads Authority Ouganda (UNRA) ont failli voir s’envoler 24 millions de dollars (près de 21 500 000 d’euros) à partir de quatre transferts pirates. De la fraude au président. Il semble que des fonctionnaires locaux, piégés par un phishing ou une fraude au virement particulièrement bien ficelée, ont fourni leurs identifiants de connexion pour permettre les transferts d’argent.

Biens pensées, l’attaque a visé des comptes bancaires régulièrement utilisés pour d’importants transferts d’argent. Le vol serait passé quasi inaperçu. Les opérations ont été initiées par le Système intégré de gestion d’information financière (IFMIS). Un outil géré par le ministère des Finances. Un système d’information destiné à assurer le suivi des opérations effectuées par et au nom du gouvernement. Les paiements devaient être traités par la Banque d’Ouganda et transférées à des sociétés fictives basées à Hong Kong et aux Émirats Arabes Unis. Un système de sécurité, que les voleurs n’avaient pas repéré, a permis de bloquer l’attaque. Trois suspects ont été arrêtés dans le pays.

Dernièrement, le gouvernement du Kenya a subi le même type de vol. Si l’Ouganda a pu récupérer son argent. Le Kenya a perdu 7,8 millions de dollars. Il y a quelques semaine, c’est un logiciel de la banque Allemande Deutsche Bank qui a tiqué sur un transfert de 20 millions de dollars de la banque centrale du Bangladesh. Personne n’avait rien vu, sauf le robot qui a bloqué le transfert. Les pirates avaient écrit dans les informations de transfert « Shalika Fandation » au lieu de « Shalika Foundation« . Bilan, l’argent est revenu. Le vrai compte de la fausse fondation montée au Sri lanka pour récupérer l’argent était inconnu de la base de données de la Deutsche Bank.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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