Un adolescent jugé pour vol de données
Souvenez-vous, en février 2014, un groupe de pirate du nom de NullCrew annonçait le piratage de Bell Canada. Les « visiteurs », après plusieurs mois de silence, annonçaient la main mise sur des données appartenant aux clients de l’opérateur. Une fuite de la base de données via une faille découverte sur le site bell.ca. Le fichier avait été diffusé sur un blog qui a été fermé depuis l’annonce des malveillants. Un fichier qui comportait des milliers de noms d’utilisateurs, adresses électroniques et mots de passe.
La rédaction de zataz.com vient d’avoir la confirmation qu’un pirate informatique, un mineur, se retrouve aujourd’hui devant la justice du Canada, et plus présicément d’Ottawa, pour avoir diffusé les 22.000 noms d’utilisateurs et mots et passe des clients de Bell Canada. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a arrêté le présumé pirate à Bagotville. Ce présumé membre de la NullCrew comparaitra au palais de justice d’Ottawa le 19 août prochain. Le jeune homme a été identifié avec l’aide du FBI.
Pendant ce temps…
Un autre canadien, âgé de 30 ans, originaire de la ville de Rimouski, a lui aussi été arrêté pour une affaire de piratage. Nous ne savons pas si ce dernier a un rapport avec NullCrew. La Sûreté du Québec rapporte que Guillaume L.-M. a été arrêté mardi. Du matériel informatique a été saisi.
Aux USA, un second membre de la NullCrew, âgé de 20 ans, a été arrêté dans le Tennessee. Il était connu sur la toile sous les pseudonymes de « Orbit », « Orbit_g1rl », « Crysis », « rootcrysis, » et « c0rps3 ». Le FBI explique qu’avec l’aide d’un « témoin protégé », ils ont pu s’approcher et infiltrer la NullCrew via Skype, Twitter et CryptoCat. Après avoir gagné la confiance des membres du groupe, l’infiltré à pu collecter des informations sur les attaques passées et à venir de ce crew de pirates informatiques. Timothy Justin French, de sa vraie identité, risque 10 ans de prison et 250.000 dollars d’amende si ce dernier est reconnu coupable.
Pour rappel, la plainte américaine ne contient que des charges et n’est pas une preuve de culpabilité. Le prévenu est présumé innocent et a droit à un procès équitable au cours de laquelle la justice doit prouver la culpabilité des accusés.