Un ancien présumé complice des Anonymous risque 25 ans de prison
Un ancien journaliste de Reuters jugé pour avoir donné les moyens à des Anonymous de pirater le Los Angeles Times. Il risque 25 ans de prison.
L’affaire date de 2010. Des Anonymous modifient un article diffusé sur le site du Los Angeles Times. Cinq ans plus tard, à la barre du tribunal, un ancien journaliste de Reuters, Matthew Keys. L’homme, il avait en charge l’espace Facebook de l’agence de presse, est accusé d’avoir fourni à des « Anonymous » le moyen d’accéder à l’administration de Tribune Co., l’éditeur du Los Angeles Times. Il risque 25 ans de prison et 750 000 dollars d’amendes.
https://twitter.com/MatthewKeysLive/status/648382253416845312
Pour sa défense, Matthew Keys accuse le département de la Justice d’être un pirate informatique qui tente d’infiltrer les ordinateurs sans autorisation d’un juge. ZATAZ.COM vous avait déjà parlé de cette affaire, en 2013. Keys avait été inculpé pour avoir « comploté » avec Anonymous.
Le 12 décembre 2010, deux mois après que Keys soit remercié par Tribune Co, des Anonymous s’invitaient dans un article du LAT et le modifiait. Une modification puérile, l’Anonymous derrière cette modification avait mis sont pseudo, Chippy, dans la modification : « Pressure builds in House to elect CHIPPY 1337« .
En avril 2013, le Département de la Justice indiquait que l’ancien journaliste avait fourni des logins et des mots de passe du site Internet du Journal, et d’une télévision locale, en incitant les internautes à perturber son ancien employeur. Plusieurs autres tentatives de piratage avaient été orchestrés, mais sans succès.
Matthew Keys avait été repéré dans un tchat Anonymous qui était fréquenté par la taupe du FBI, Sabu. « Une affaire concernant un employé mécontent qui a utilisé ses compétences techniques pour narguer et tourmenter son ancien employeur » a pu lire zataz.com dans le jugement rendu par le Bureau du procureur du district est de la Californie.
Keys connaîtra sa sentence le 26 janvier 2016. A l’époque, la presse américaine avait montré du doigt la Chine et ses « pirates ».