Un piratage russe tente de paralyser la Banque européenne d’investissement
Des pirates informatiques, membres du groupe hacker KILLNET ont annoncé une cyber attaque à l’encontre de la Banque européenne d’investissement. La BEI confirme !
Les pirates du groupe Killnet, des hacktivistes pro russes et des « alliés » dont les Anonymous Sudan auraient introduit un virus dans un serveur de la Banque européenne d’investissement (BEI). Bilan, l’acte malveillant paralyse, depuis ce 19 juin, le fonctionnement de l’ensemble du système bancaire. « Nous sommes actuellement confrontés à une cyberattaque qui affecte la disponibilité de eib.org et eif.org. Nous réagissons à l’incident« , a déclaré la BEI. Les malveillants manifestants ont précisé que l’attaque n’était pas une attaque par déni de service distribué (DDoS), comme KILLNET et ses alliés ont souvent pratiqué par le passé.
Le site web de l’organisation, mais également le portail interne des employés ont cessé de fonctionner suite à cette cyber action. « En raison de l’infection par un logiciel malveillant, l’infrastructure inter-réseaux de la BEI a été paralysée. Selon les informations dont nous disposons, l’ensemble de la banque et ses fonctionnalités ne seront pas opérationnels pendant au moins dix jours« , ont déclaré les représentants de KILLNET.
KILLNET a également annoncé que cette attaque était la première étape d’une cyberattaque à grande échelle contre le système bancaire européen. « Chaque jour sera suivi d’une attaque sur de nouvelles cibles, et d’autres suivront. Demain, il y aura une attaque de groupe sur plusieurs institutions financières, tandis que nous n’abandonnerons pas non plus la BEI« , ont déclaré les pirates.
La monté en puissance des cyber attaque de Killnet est assez étonnante, eux qui ne se contentaient, en grande majorité, de DDoS. Est-ce l’arrivée de nouveaux membres, dont REVil, qui a boosté leurs capacités de nuisances numériques ? Pour rappel, ZATAZ révélait l’alliance des professionnels du rançonnages REVil et du groupe politique Killnet. Un sondage, le 16 juin avait été lancé par REVil affichant des institutions financières dont Swift.