Une étudiante obligée d’effacer une référence à Wikileaks dans sa thèse

Mettre une référence à Wikileaks dans une thèse est considérée comme illégale aux USA. Une doctorante de l’université d’Antioch vient d’en faire les frais.

Voilà un cas qui risque de donner le ton dans les années futures. Imaginez, une société qui fasse interdire une thèse parce qu’elle est citée dans cette dernière. Imaginez que vous finissiez en prison après avoir cité un site Internet considéré comme illicite par les autorités locales ? De la science-fiction ? Malheureusement non !

Cynthia McKinney, une nouvelle doctorante de l’université d’Antioch a découvert les joies de la liberté d’expression. Il lui a été demandé de retirer une référence à Wikileaks dans sa thèse sous peine de finir en prison.

Parce qu’elle a cité Wikileaks et plusieurs liens vers des documents proposés par le site de Julian Assange « ils vont me citer à comparaître, cela va devenir un énorme problème. Je vais devoir remettre tous mes documents » explique Cynthia McKinney dans une vidéo diffusée sur Youtube.

Un cas unique ? La journaliste Barrett Brown a été emprisonnée pour avoir publié des informations provenant de la même source que cette doctorante. Barrett Brown a été poursuivi et condamné à 63 mois de prison pour avoir simplement fait un lien vers les mails de Stratfor publiés sur Wikileaks. Comme le stipule la thèse de la dame « Barrett Brown, Barack Obama, et Hugo Chavez: Quand dire la vérité devient un crime. » Aujourd’hui, un lien semble suffire.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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