Une nouvelle ferme de bots pirates saisie par les autorités ukrainiennes

Les autorités ukrainiennes ont saisi une nouvelle ferme de bots pirates. Le pirate informatique avait ouvert 4 000 comptes factices. Il diffusait des publications et des commentaires fictifs sur les réseaux sociaux, prétendument publiés par des citoyens ukrainiens.

Plus de 4 000 bots étaient utilisés pour discréditer les forces de défense de l’Ukraine et propager la propagande en faveur de la Russie. Voici la nouvelle prise miraculeuse réalisée par la police de Vinnytsia. Selon le chef de la police régionale, Ivan Ishchenko, les enquêteurs du département de police du district de Vinnytsia, en collaboration avec le chef de la police régionale et les agents du département de lutte contre la cybercriminalité de la région de Vinnytsia, ont découvert les activités criminelles de cette ferme de bots, mise en place par un pirate rémunéré par la Russie.

Trois personnes âgées de 30, 38 et 42 ans ont été arrêtées. Chaque jour, elles enregistraient environ 500 comptes anonymes sur divers réseaux sociaux, plateformes de commerce en ligne et messageries. Ces comptes étaient ensuite utilisés sur les réseaux sociaux pour discréditer les forces de défense de l’Ukraine, justifier l’agression armée de la Russie, influencer l’opinion publique ukrainienne en faveur de la Russie et perturber la situation sociopolitique du pays.

Le pirate et ses « amis » recevaient des paiements en roubles pour les services rendus. Ensuite, à l’aide de systèmes de paiement non sanctionnés tels que « WebMoney » et « PerfectMoney », ils convertissaient ces paiements en crypto-monnaie et les transféraient sur des comptes bancaires. Le montant total des fonds obtenus s’élèverait à plus de 12 000 € par mois. La ferme de bots était installée dans un garage.

Lors des perquisitions, les forces de l’ordre ont saisi du matériel informatique, de nombreux téléphones portables, plus de 3 300 cartes SIM d’opérateurs de téléphonie mobile ukrainiens et européens, ainsi que 13 passerelles SIM, etc.