Unité spéciale de la police pour traquer dans le Dark Net

La police Irlandaise vient de mettre en place une Section Spéciale dédiée uniquement à l’infiltration du black market.

À ce rythme-là, il va bientôt y avoir plus de policiers que de trafiquants dans le black market. Mais qui s’en plaindra. Nettoyer le Deep Web d’un dark net qui ternit les possibilités d’un Internet plus confiné, plus sécurisé, plus anonyme, pourquoi pas. L’Irlande vient de faire un grand pas dans la traque numérique en mettant en place une section de la Gardaí « gardien de la Paix », en Irlandais, NDR » dédiée uniquement au Dark net.

Une équipe spéciale composée de quelques officiers et d’un groupe de travail venu du privé. « Une unité en charge de la cybercriminalité. Elle aura pour mission d’infiltrer et cibler les trafiquants de drogue et autres criminels qui utilisent le dark net pour faire leurs affaires. » En 2014, les policiers Irlandais lançaient l’opération Onymous contre des trafiquants de drogue officiants dans le portail SR2. des commerçants 2.0 basés à Dublin. Du LSD, de l’ecstasy, des « herbes », pour une valeur de plus de 180.000 $ avaient été saisis. Les vendeurs officiaient via le site Silk Road 2. Ils seront tracés et arrêtés en dépit du chiffrement qu’ils avaient mis en place pour être anonyme. [Independent]

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

Articles connexes

  1. ILP Reply

    En même temps, le nombre de sites de ventes de drogues, ou pire pédophiles, sur lesquels on tombe sur le Darknet. Un peu de nettoyage ferai du bien.

  2. Alexandre Mingat Reply

    Avec le P2P crypté comme Freenet ça va être un peu plus difficile. L’année dernière ont pouvait voir que TOR avait des failles de sécurité, ont a aussi vu l’arrestation d’un haut responsable de black market.

    Est-ce que la scène underground n’a pas déjà foutu le camps ?

    • Damien Bancal Reply

      Il n’y a aucun rapport avec une scène hacker et le darknet/blackmarket. Si certains se rejoignent, les buts de base sont aussi éloignés que la terre à la lune. Les arrestations sont nombreuses dans le BM, mais comme nous le précisions en août dernier, il y a plus de 800 sites dédiés à ce business illicite.

Laisser un commentaire

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.