Usurpation d’identité au plus haut de l’Etat : La taupe n’était pas myope
Voilà une affaire étonnante, révélée par le Parisien. Le chauffeur de la patronne du Parquet National Financier de Paris était un usurpateur.
Lors de la perquisition de son domicile par la Police Judiciaire, des documents appartenant à l’un des services judiciaires les plus sensibles de France ont été retrouvés. Autant dire qu’à la DGRI, le « comique » n’a pas dû faire sourire. Et autant dire que la fouille des téléphones portables, dossiers, calepins peuvent être des options à ne pas négliger. Comme le rappelle le site Internet d’Europe 1, le PNF a en charge les affaires Cahuzac, les soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy ou encore le volet France Télévision de l’affaire Bygmalion.
Là où l’affaire devient intéressante pour nous, internautes, est dans l’histoire rocambolesque de la personne arrêtée. Il avait écrit une lettre très élogieuse sur son cas, espérant être titularisé. Sauf que son courrier, qui usurpait la signature de sa patronne, a été réceptionné par la dame en question.
Un mythomane qui n’est pas à son coup d’essai. Les plus anciens des internautes se souviennent du site dgse.org, lancé en décembre 1999. Son administrateur avait fait de la prison, il y a 15 ans, pour avoir participé à d’étranges sollicitations avec un fonctionnaire du renseignement français. Un chauffeur, faux espion, qui avait participé à la campagne de promotion, et de certains contenus, d’un livre revenant sur le fait que les attentats du 11 septembre 2001, aux USA, n’étaient qu’une supercherie montée par la CIA. Le chauffeur du « super procureur » a été mis en examen mercredi 25 juin pour « faux et usage de faux« .