Ventes d’armes : arrestations dans le black market
Ventes d’armes : arrestations de sept personnes ayant fait du commerce d’armes à feu et munitions dans le black market.
Ventes d’armes dans le Darknet ! Dire que la boutique de black market AlphaBay continue de faire des vagues et un euphémisme. Sept personnes ont été arrêtées pour avoir participé à un trafic d’armes et de munitions via cet espace caché dans le web profond.
Six acheteurs ont été arrêtés. Trois en Allemagne, un à Chypre, un en Suède et le dernier en Espagne. Des acheteurs ont été repérés aux USA et au Royaume-Unis. Le « vendeur » vivait à Pampelune, en Espagne.
Âgé de 24 ans, l’internaute va devoir s’expliquer sur plusieurs points qu’Europol a relevé. Deux des acheteurs ont utilisé les armes pour des assassinats. Un troisième client s’est suicidé avec son achat. Le nombre d’armes et de munitions saisies par la Guardia Civil au domicile du vendeur est impressionnant. Il a été découvert qu’il avait commercialisé, rien qu’en 2017, des matériels à 30 clients différents.
L’homme était connu pour être le plus important vendeur d’armes à feu sur Alpha Bay. Il avait remplacé un autre trafiquant d’armes, GunRunner, arrêté et jugé en 2016.
Ce vendeur du Dark net a également acquis des pistolets à gaz et d’alarme, légalement. Il modifiait les armes en insérant de nouveaux barils et en effaçant les numéros de série originaux.
Cette opération a été mise sur pied conjointement par le Service de renseignement de la Guardia Civil, avec le soutien du Zollkriminalamt (ZKA) Allemand, de la Police métropolitaine du Royaume-Uni, du Homeland Security Investigations (HSI) américains et de la police chypriote. Europol a chapeauté l’opération.
Black market et ventes d’armes à feu
Les affaires tournant autour des ventes d’armes à feu sous le manteau des Internets ne sont pas nouvelles. En septembre 2015, Liam Lyburd, un adolescent britannique, était condamné à de la prison vie pour avoir préparé un attentat dans un collège anglais. Il avait avoué avoir acheté ses armes dans le blackmarket. Des internautes bricoleurs proposent des armes de leur conception, comme ce « canon à son« . En novembre 2016, un allemand de 28 ans était arrêté pour avoir tenté d’acheter un pistolet Glock, des chargeurs et des munitions.
En novembre 2015, après les attentats de Paris, je vous révélais une décision prise par un black market de l’époque, Ag0ra. Ce dernier avait annoncé la fin de son espace « arme » au motif d’une mise en danger… de ses utilisateurs : « Un commerce [Agora parlait des armes et munitions, NDR] qui attire les autorités.« .