Vilain petit canard, laqué !
La société chinoise Huawei soupçonnée par le FBI d’avoir pu loucher sur les données de l’arsenal nucléaire américain.
Tiens, voici revenir la guerre médiatique et économique à l’encontre de la société Chinoise Huawei. Le FBI a déterminé que l’équipement de l’entreprise chinoise Huawei, situé sur des antennes relais à proximité de bases militaires américaines, peut causer des interférences. De plus, l’équipement serait capable d’intercepter les conversations par l’intermédiaire du ministère de la Défense, y compris la communication des personnes responsables des armes nucléaires. CNN explique que Huawei a nié les accusations. Moi qui pensais que les fréquences utilisées par le département américain de la Défense étaient blindées !
L’enquête du FBI aurait commencé sous la présidence de Barack Obama, mais jusqu’à présent, les responsables américains n’avaient pas annoncé publiquement les résultats. Des informations tellement classifiés qu’un certain nombre de représentants de la Maison Blanche, et d’autres agences de renseignement américaines, ont été mis au courant de son existence qu’à partir de l’année 2019.
Sauver les puces Taïwanaises !
Un regain de communication à tout va à l’encontre de la Chine. Les États-Unis ont peur de perdre l’accès aux entreprises taïwanaises et à leurs trésors : les technologies et les process de fabrication de puces. La secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, s’inquiète du fait que Taïwan contrôle la majeure partie de la capacité mondiale de fabrication de processeurs.
Selon Raimondo, les États-Unis tomberont dans une « récession profonde et immédiate » et feront face à de gros risques de sécurité s’ils perdent l’accès aux puces de Taiwan. Taïwan possède les 3 plus grands fabricants de puces au monde. Ils fournissent 90% des processeurs américains ! Et la Chine semble loucher sur cette île chinoise indépendante.
Dans son interview sur la chaîne CNBC, Raimondo a appelé le Congrès à aider à une expansion majeure de la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis en adoptant la loi sur la création d’incitations utiles à la production de semi-conducteurs (CHIPS ). Un chèque de 52 milliards de dollars de subventions pour de nouvelles usines et la recherche et le développement va tenter d’aider le projet.