WatchDogs : aventure à la sauce Hacking
C’est à Chicago qu’UbiSoft a présenté le blockbuster de l’été, Watch Dogs. Une rencontre vidéo ludique qui surfe de bien belle maniére avec l’univers du hacking.
Son nom est Pearce, Aiden Pearce.
utours de moi, les créateurs de WatchDogs. Ils ne sont pas loin, regardent avec inquiétude la réaction de la cinquantaine de journalistes venus d’Australie, de Chine, du Royaume-Unis, de France découvrir leur jeu. Avec mes camarades du Point.fr, de 20Minutes, du Parisien (nous sommes de vrais gamers) nous nous plongeons dans la bête.
Lancement de la console, l’écran crépite, des images brouillées apparaissent. L’introduction de Watch Dogs donne le ton. Ça va parler hacking, piratage et informatique, pas de doute. La manette en main, je reste scotché par la narration, petit sourire de ma part, l’un des « protagonistes » s’appelle Damien. Le héros de l’histoire, Aiden Pearce, débute son aventure dans les sous-sols du Wrigley Field, le stade de baseball de Chicago. A première vue (on va éviter les spoilers, Ndr) l’homme n’est pas content. Les 5 premières minutes sont là pour permettre de s’accaparer les commandes, nombreuses mais très intuitives. Il ne faut rien rater, du moins veiller à contrôler les objets électroniques/informatiques que vous allez croiser. Ils doivent être regardés, triturés, manipulés.
L’arme d’Aiden, un smartphone
L’arme d’Aiden, un smartphone (en plus de quelques armes plus meurtrières dans la suite du jeu, Ndr). « Le smartphone est rentré dans les mœurs, explique Jonathan Morin, directeur créatif chez Ubisoft Montréal. Son utilisation dans le jeu nous paraissait une évidence dès le début de la gestation de WatchDogs, voilà plus de 5 ans« .
n smartphone qui permet du piratage, de la science-fiction ? il y a encore 5 ans 1/2, lors de la mise sur papier de Watch Dogs, oui. Aujourd’hui, la plupart des actions d’Aiden Pearce peuvent se reproduire avec un téléphone portable, une tablette, un pc portable. Nous vous invitons d’ailleurs à jeter votre oeil du côté des ZATAZ Web Tv pour en découvrir quelques démonstrations parlantes. Notre ami Jonathan Brossard, un chercheur en sécurité informatique internationalement reconnu va nous confier que « le travail de recherche en amont pour la création de ce jeu a le mérite de coller au plus proche de la réalité. » Il faut dire aussi que l’équipe de chez Ubisoft Montréal n’a pas fait dans la demi-mesure. Dans WatchDogs ça pirate une centaine d’objets, du lanceur de balle de baseball en passant par les caméras de vidéosurveillance (très importantes), les portes, les téléphones, les ATM, … Seule l’écoute « simplifiée » des smartphones ou le piratage d’une voiture ne sont pas aussi simples dans la vraie vie… quoique !
Watch Dogs
Chose est certaine, l’ensemble des propositions faites dans Watch Dogs, existent, j’ai pu les tester dans la vraie vie. Les retrouver dans un jeu vidéo, voilà qui pourrait ouvrir un peu les esprits des « consommateurs » de nouvelles technologies qui ne prennent pas au sérieux la sécurité informatique et leur vie privée. J’ai d’ailleurs pu faire une petite démonstration avec une borne connectée, dans le centre de Chicago. A découvrir dans l’émission de mai de zatazweb.tv. A noter que dans le jeu, les 3.000 personnages que vous allez rencontrer peuvent être hackés, et leur vie privée affichée… Un peu comme vous le montre datasecuritybreach.fr et zataz.com depuis des années. Dans le jeu aussi, salaire, passion, sport, casier judiciaire, carte bancaire peuvent être mis à nus. Bref, ça devrait faire réfléchir sur l’hyper connexion de nos contemporains.
Je hack, tu hackes, nous hackons.
ans WatchDogs, l’aventure action prend une nouvelle ampleur avec les parties en ligne. 1 Vs 1 ; 3 contre 3 ; Huit versus huit. Chasse à l’homme (qu’il faut hacker) ; retrouver un document qu’il faut déchiffrer le plus rapidement ; infiltration… Le tout dans un environnement sublime et une ville de Chicago qui grouille de vie. Le plus « cool », la possibilité à vos ami(e)s de se connecter à votre jeu WatchDogs (PS4, PS3, PC,…) à partir de l’application pour tablette et smartphone CTos (app qui sera gratuite, il faudra juste s’inscrire sur Uplay, Ndr). L’idée pour votre pote, pendant que vous êtes en train de jouer, vous hacker votre environnement afin que vous n’arriviez pas à bon port. Autant dire que cela va promettre de jolies bastons. « D’un bus, de chez vous, au boulot, le temps de la pause, il sera possible de hacker ses potes. » souligne Emmanuel Carré d’Ubisoft France.
Grand jeu ?
Bref, Wacth Dogs s’annonce comme un très grand jeu, novateur, qui a su s’accaparer une partie de ce monde numérique que peu de gens comprennent. Le ludique devrait pouvoir l’y aider !
L'avant WatchDogs...
a sortie de WatchDogs, sur bien des plans, va tourner une page des jeux connectés, et d’autant plus encore qu’il est le premier à parler hacking d’une manière simple et efficace. Plusieurs autres jeux avaient tenté d’utiliser le hacking comme un acteur du scenario. Des essais avec plus ou moins de réussite. L’un des meilleurs, mais qui n’a pas connu le succès, UpLink. Sur tablette, vous jouez un agent de liaison qui travaille pour le plus offrant. Vous devez pirater des systèmes informatiques de concurrents, voler des données, saboter d’autres entreprises, blanchir de l’argent, effacer des preuves, vous pouvez même prendre part à la réalisation de virus informatique. A voir aussi, Street Hacker dont la dernière mise à jour date de 2013. L’éditeur indépendant Terminal Zero va proposer, sur une dizaine d’années, Hacker 2004, Hacker 2012, PortSign ou encore Digital Overlay. Pour finir, le rigolo « Intrusion », un jeu navigateur.
Retrouvez nos photos diffusées en live de Chicago sur les Twitter @ZATAZ @Damien_Bancal. Dans le ZATAZ Web Tv de mai, des surprises au sujet de Watch Dogs 😉